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Circulez y a rien à voir !

(Communications communautaires)

Pablo Picasso Autoportrait peint en 1901 Huile sur toile

Communications culturelles

Se croyant au summum de la modernité, la Communauté de commune Cère et Goul en Carladès et ses « communicants », entrent de plein pied dans la nouvelle langue de bois du « monde d’après ».

Mais d’après qui ?

Au rayon culture qu’ils n’osent pas encore écrire KultuR-e.es (mais ça viendra), on apprend par la « News letter » (lettre de nouvelles), que l’école de musique déménage vers la grange dite culturelle. Cela pourrait s’entendre, si dans le texte, l’école n’intégrait la « fabrique artistique » (sic) et son « tiers lieu » (resic) des Granges… Lui même « fabrique de territoires » (reresic).

Ces vocables orwelliens, nous approchent sans complexe, de la divinité créatrice.

Dans l’espace glacé du vide inter sidérant de leur pensée, on croirait presque entendre les prémices austères d’un big bang novateur, si, de ces néo vocables creux, pouvait jaillir autre chose que du rien.

Après tout l’espoir reste permis ! Du rien ne fut-il pas le Verbe, qui par suite se fit Chair ?

 Serge Menini

 

Copie d'écran du 2 septembre 2021

 

Communications politiques

Autre innovation, concoctée par les grands penseurs communicationnels : Les décisions du dernier Conseil communautaires (19 juillet 21), ont été délivrées aux journalistes (Testu n’était pas invité), l’après-midi avant la tenue (le soir), du dit Conseil…

Bien pratique évidemment pour annoncer la bonne parole, sans parler des oppositions, abstentions ou raisons des uns et des autres. Bien commode aussi pour les journalistes, convoqués à une « conférence de presse » de connaître à l’avance, le résultat des courses, sans avoir à poireauter sur l’inconfortable strapontin, d’une obscure salle des fêtes perdue dans la pampa, jusqu’à des minuit, voire deux heures du matin.

Heureusement qu’à Testu, il n’y a pas de journaliste. Cela nous a permis de glaner quelques protestations venues d’élus, mécontents que leurs votes contre l’installation de boutiques (dont l’objet ne leur semblait pas conforme au réglement  communautaire de la zone d’activités), ne fussent pas relevés dans les journaux.

Quant au droit à l’information (réelle) du citoyen lambda (qui n’est pas journaliste), de consulter les débats. Il est invité à se rendre sur le site internet de la Comcom, à l’index « Conseil communautaire ».

Il y apprendra (le 2 septembre 2021) que : « Le prochain Conseil communautaire, se tiendra le 12 avril 2021 ». Idem à la recherche «Conseil communautaire du 19 juillet 2021», aucun téléchargement trouvé ! (voir copie d’écran).

Non mais !

 Serge Menini

Michel Besombes reprend sa liberté de parole

Prophétie auto réalisatrice ?

Y a t-il un pilote aux commandes de la communication communautaire, ou Philippe dents qui poussent Mourgues, deuxième vice président (en charge de la communication), serait-il trop occupé ?

Lui qui dans l’article de La Montagne du 22 07 21 rendant compte du Conseil pré-cité, se voyait en plus de ses attributions réelles, bombardé « vice président en charge de la culture ». Mais bon on pardonnera à la journaliste, elle n’avait qu’un petit mois d’avance. La prophétie s’étant depuis réalisée avec la démission de Michel pas d’concessions Besombes, de son poste de premier adjoint chargé (entre autres), de la culture justement.

A Testu (pas invité et pour cause), on s’est posé la question de savoir si ce ne serait pas tout simplement la trouille, plus que la mauvaise foi qui avait poussé la Comcom à divulguer le résultat des votes avant qu’ils n’aient lieu.

Imaginez Michel black or white never grey Besombes, assistant au Conseil du 19 juillet et déballant les raisons qui l’ont poussé à démissionner de son poste de premier vice président devant un parterre de journalistes avides ? On ne le saura pas. Michel honnête Besombes quitte la scène en silence, lui qui fut un des seuls à demander en son temps des comptes à Michel Pas d’opposition, unanimité, merci Albisson.

Honnête le Besombes. Dans d’autres mandatures, on en a vu conserver le poste et la paye sans jamais assister aux débats…

Peut-être enfin, cuisinant un vieux ragoût, la Comcom choisit-elle de laisser le peuple dans l’ignorance. Populo qui depuis la Covid et ses « restrictions sanitaires », n’a plus le droit (pourtant garantit par la constitution) d’assister aux débats (couvre-feu, etc).

Une fois encore, Testu pose la question : Quelle est la validité légale de ces débats publics tenus (partout en France) dans le secret ?

Les élus semblent oublier qu’ils ne sont qu’élus, pas chefs de sectes !

Qu’il se console, le peuple. Qu’il garde espoir (celui qui fait vivre), il lui reste sans restriction l’accès à la mosquée, la synagogue, le temple ou l’église, en vertu que la Foi, sûrement, déplace les montagnes…

 

Quant à la démocratie, va t-elle se fondre dans la pensée magique, les fake-news, les rumeurs, le « woke » et sa  pseudo bienveillance langagière, qui se prétendant inclusive ne reflète que la vacuité des cerveaux qui l’animent.

Serge Menini

bonhoure bernard 16.09.2021 08:48

excellente mise à jour. Le pire ? Un politicien marchand de soupe ou un journaliste qui déguste et diffuse les yeux fermés parce que c'est offert ?

Verniole michel 06.09.2021 10:11

Il est heureux que dans cette société standardisée ,contrôlée assoupie ,des voix s'élèvent impertinentes qui dérangent mais qui me rassurent merci à vous

Commentaires

20.07 | 23:56

Du bon boulot de journaliste. J'applaudis des 2 mains ! Et j'en redemande.

26.03 | 18:58

Tellement vrai, bien vu. Merci

10.03 | 15:54

Heureusement il y a aussi une majorité de bonnes volontés même si notre microcosme est le reflet du macrocosme. Testu dit les choses, tant qu'on peut le faire !

09.03 | 12:23

Je découvre votre site, bravo j'arrive de la banlieue Parisienne, installé depuis 5 ans dans le Cantal. Incompétence et magouille, ville ou campagne, pareil...