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Toujours là, toujours Testu
Sommaire Jean-Claude Muet présente : Compte rendu de l'A.G.E. d'Agir
J-C M.
Editorial : Changements dans la continuité S.M.
Que devient Bernard ? : Visite
d'une expo de l'homme artiste S.M.
Finances Publiques : Quand la CGT crie au loup S.M.
Gilets
jaunes : Vers une convergence avec les luttes syndicales à Aurillac ? S.M.
A vos marques, prêts, partez ! ...
« Comme il est parfois écrit avec une rare imprécision dans le plus familier de nos quotidiens
régionaux, « dernièrement s’est réunie à Aurillac l’assemblée générale de l’association AGIR ... », celle-là même qui depuis dix ans et quelques
autres bougies a su produire avec une constante régularité – sous la houlette du très déterminé et inspiré Bernard BONHOURE le fameux TESTU, repris de la formule papier initialement
lancée par Jacques VERMENOUZE en 2005, transformée ultérieurement en blog électronique joignable depuis lors (fin 2012) sur internet. Il s’agissait, lors de l’assemblée générale convoquée à cet effet de décider
de l’arrêt du blog et de sa cession – gracieuse, évidemment – au postulant à sa reprise, le valeureux et expérimenté Serge MENINI. Belle unanimité et mouvement général
d’approbation ont marqué cet évènement notoire qui institue, pour l’essentiel, le changement de capitaine dans le maintien de la ligne qui lui a si bien réussi. Pour s’en convaincre, il conviendra de relever que
l’association nouvelle comptera dans ses rangs un certain nombre de plumes issues de la précédente équipe.
Tout cela dit, Amis Lecteurs, vous apprendrez – nous l’espérons - à vous saisir au fil des livraisons de ce bel outil qui, pour peu
que l’envie vous en prenne, demeurera au service de tous pour une meilleure diffusion de la vérité toute simple, celle dont la brutale expression n’a de cesse de contrarier le coeur des intrépides et autres hâbleurs qui
nous cernent et parfois (ils ne reculent devant rien) nous gouvernent. En quelque sorte, nous demeurerons au service de la cause, de la bonne cause.
Bientôt « les Rois ». Pour nous le BIC en poche et la galette sous le bras. Voyez comment s’achève l'année et
devinez sans peine combien celle qui s’annonce va être riche en rebondissements. Préparez-vous ! … Préparons-nous ! ... Jean Claude Muet
Editorial
Bernard Bonhoure passe la main Mai 2018, Bernard Bonhoure, porte bénévolement
et courageusement Testu, depuis dix ans. Il souhaite cesser l’élaboration et la distribution, de ce journal local d’information. Avec d’autres, qui apprécient l'esprit Testu, je le contacte pour proposer une aide. Mon premier
papier sera une analyse de l’image publicitaire produite par les communicants de Laurent Wauquiez (juin 2018). Il y en aura d’autres, dont un scoop (septembre 2018), qui fera couler beaucoup d’encre, de bile et de salive, sans toutefois,
changer les choses, mais ce qui est dit, n’est plus à dire… Un an et quelques mois plus tard, de grouillot préposé aux écritures subalternes,
je deviens « directeur de rédaction ». Promotion, qui fera pâlir d’envie les macronistes et autres cercles de droite. A gauche, on y verra peut-être les vertus de la méritocratie républicaine. En
fait, non, rien de rien.
A Testu, quand l’ascenseur social est en panne, on prend l’escalier. Le travail effectué y est bénévole et ne rapporte rien d’autre que du boulot et des ennuis (quelques amis aussi). Testu, est une chambre d’écho, une caisse de résonnance. Testu grattouille l’endroit, où parfois, le ver entre dans
le fruit. Testu aime être le grain de sable dans la chaussure. Avec une préférence pour celle des politiciens issus de source dynastique. Mais pas que, on aime bien
aussi, celle de ceux qui se cooptent, à coup de services, prêtés, rendus.
Il en faut des grains de sable. Ce sont eux et les graviers, qui confèrent au béton sa résistance et sa solidité. Nous aimons imaginer une société
où chacun aurait sa place, de la marge au grain de poussière, une société qui tient, n’oublie personne et ne se laisse pas faire.
C’est
pour cela qu’avec d’autres, nous avons voulu continuer Testu. Nos colonnes sont ouvertes à tous (journal-testu@laposte.net). Les seules limites à l’expression étant la calomnie,
l’injure, la médisance. Testu n’est pas ce que les zélateurs appellent « réseaux sociaux » et qui sont (parfois) le contraire. Testu n’est pas de ces endroits, où l'on s’exprime derrière
l’anonymat d'un écran, sous forme d’éructations, de haine et de rumeurs ! Même répétée, des millions de fois, une ineptie
ne deviendra jamais une vérité, les faits sont têtus. C’est de là que vient le nom. Quand Jacques Vermenouze, le fondateur, s’est aperçu que « Têtu » était déjà
pris, (journal de la communauté homosexuelle), il a gardé l’idée et le nom, remplaçant l’accent circonflexe par le s d’origine étymologique. Ainsi naquit « Testu », le cantalien !
Nous continuons Serge Menini
La France défigurée
Toujours rebelle, parfois en colère, souvent indigné, Bernard Bonhoure continue de tracer son chemin de contestataire insoumis, exprimant ses sentiments dans l'art et particulièrement la sculpture. Parfait autodidacte, ses réalisations ont du sens. "La grande gaffe" raconte à partir
d'une plaque de marbre de Carrare, une France déchirée à la veille des présidentielles 2017, réduite, d'après l'artiste, entre vote pour la grande finance ou vote pour l'exclusion. Une France défigurée,
parce que, pour lui, elle s'est depuis longtemps soumise au dollar régnant sur un petit euro. Déchirée parce que soumise aux GAFA. Déchirée car oublieuse de sa devise : Liberté Egalité Fraternité
Serge Menini
La grande gaffe
Grossesse multiple ?
Les pieds dans l'eau ...
L’une des autres statues remarquables dans l’exposition de l’artiste au prisme, s'appelle " Grossesse multiple ? ". Quand Bernard la présente, il a les
pieds dans l’eau… Pour lui, deux symboles : Les eaux perdues, espoir, mais aussi l’emblème des défauts de conception du bâtiment lui-même, qui dixit l’artiste, "fuit de partout" désespoir !
Serge Menini
Grossesse multiple ?
La CGT Finances Publiques sort du bois et crie au loup
La fermeture des services publics à l’ordre du jour
Les fonctionnaires CGT « Finances publiques », organisaient une réunion d’information, jeudi 3 octobre à La Chevade La soirée
démarre doucement, autour d’éléments de langage typiquement CGT. Et puis, il y a cet affreux micro, trop approché des lèvres, qui donne aux auditeurs la sensation d’un chuintement enroulant le propos. Mais, le
diable n’est pas dans ces détails. Ce que racontent les intervenants a de quoi, sinon affoler, du moins énerver un petit peu l’usager. Malgré leur calme apparent, ils sont remontés comme des coucous, les militants CGT
Finances Publiques ! Pierre Jarlier, croisé au marché de Saint-Flour, lors d’une distribution de tracts leur a déclaré : « Vous affolez la population ».
Cette sentence les a un peu blessés. Eux se voient plus comme des lanceurs d’alerte, même s’ils l’avouent, « le fisc n’est pas sexy ». Ils dénoncent
le dépeçage de leur administration et de toutes celles qui sont encore à ce jour, l’apanage de l’état. « Ce n’est pas la désertification, qui est la cause de la suppression des services publics
mais plutôt la diminution de ces services qui décourage quiconque de s’installer ici » lance un intervenant.
Gilles Chabrier et Patricia Rochès (de gauche à droite au dernier plan)
Dans le public, deux maires ont fait le déplacement es qualité : Patricia Rochès, de Coren et Gilles Chabrier, de Murat. Eux n’ont pas entendu le même discours. Les autorités
leur ont présenté les choses autrement… On leur parle délais, moratoires, sursis. On leur parle Agence communale, maison France services, renfort des effectifs. A Murat, la municipalité a même fait le choix budgétaire
et politique (sans subvention), de rénover la perception, pour y garantir le maintien de cinq fonctionnaires. Patricia Rochès cite l’intervention rassurante du premier ministre lors du congrès des maires de France « aucune
fermeture de perception d’ici fin 2020, sans l’accord des maires » Pour les fonctionnaires CGT, cela ne tient pas et, «le président Macron valide un mensonge d’état».
Quand Gérald Darmanin parle «renforcement des effectifs», ils y voient un paradoxe voire une arnaque sémantique. La marche forcée vers la «dématérialisation» crée des exclus du numérique.
Beaucoup de territoires ruraux ne sont pas équipés convenablement. Quant aux maisons France services, ils ne croient pas que la personne préposée à la mise en route des ordinateurs, pourra convenablement répondre aux
demandes des usagers. Pour eux, seul un fonctionnaire d’état est la garantie ultime de neutralité et d’égalité de traitement des citoyens. Pour ce qui est du «conseiller des collectivités locales»,
prévu en remplacement des percepteurs, «il n’aura aucune responsabilité personnelle». Dans l’assistance, les interventions relatent par domaines, une bribe du grand tout numérique
qui arrive « en marche »… forcée ? Il plonge les participants dans la détresse. Du postier, à l’agriculteur en passant par le commerçant, l'artisan, le fonctionnaire, l’agent en CDD
et le simple usager, cette détresse n’est pas virtuelle, de ne pas savoir, de ne pas pouvoir, de ne pas y arriver. Et c’est bien triste.
Serge Menini
Ce qui précède expliquerait-il ce qui suit ?
Fraternisation autour d'un café
Vers une convergence des luttes ?
Le 16 novembre, les gilets jaunes (obédience gaulois réfractaires), occupaient le rond point de l’Europe, pour l’acte 53 de la pièce qu’ils répètent depuis un an. Là,
malgré la pluie, le froid, la fatigue, pour affirmer leurs difficultés à vivre dans la start-up nation. Aucune violence (du moins à Aurillac), sauf celles
qu’ils disent subir de l’Etat. Aucune organisation verticale non plus et, ce qui pourrait être une force, se transforme en faiblesse car de la façon dont est construite notre démocratie (il y a pire), aucune chance d’être
entendu si l’on n’a pas de représentants élus. Mais le mouvement Gilets Jaunes, s’est constitué en réaction à tous les systèmes. Quelques leaders autoproclamés, ont bien essayé d’en prendre la tête. Quelques margoulins ont bien tenté de récupérer à leur compte l’expression de ce ras le bol. En vain à ce jour !
A Aurillac, les gilets jaunes se réunissent régulièrement dans des salles mises à leur disposition par la mairie. Ils sont représentés dans les manifestations organisées par
les syndicats ces jours-ci. Ils ont affiché leur soutien lors de la manifestation du personnel hospitalier. Ils auraient bien aimé voir des gens de l’hôpital les rejoindre sur le rond-point. Peut-être le début d’une
envie de convergence ?
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