En septembre Testu rentre. Dedans !

Sommaire

Ne crachons pas dans la soupe. Tout ne va pas si mal tant que des humains contrôlent la justice électronique. Des nouvelles (bonnes) d’une rebelle   S.M.

S.A.C.A.R.A., ça le fait pas ! drôle d’acronyme pour drôles de pratiques commerciales ! De notre envoyé spécial sur la billetterie du stade aurillacois etc.   B.B.

Les éoliennes ! Du fric et du vent. Pour qui ? Décidément notre plume spéciale châtaigneraie ne se réconcilie pas avec les machines à vent. Il semblerait qu’il soit moins seul   J.-C. M.

Christian Grégoir, un maire qui ne se représente pas ! La Roussière sera-t-elle au cœur de la décroissance positive ? Une interview qui pose questions   S.M.

Le retour de la momie 3 : Quand dans le ballon de l’info, le rien s’ajoute au néant ; on monte ou on descend ?  J.-P. R. (Dessin : Fan)

Salon de l’habitat, de la voiture et des vaches. Quand la SEM Aurillac développement a les yeux plus gros que le ventre de la circulation   S.M.

 Rififi au Conseil : La campagne municipale aurait-elle démarrée à l'insu du plein gré des radicaux et affinitaires ?

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Ne crachons pas dans la soupe, quand elle est bonne

Des nouvelles de la paysanne justiciable mais rebelle, privée des subtilités internétiques administratives (voir mise à jour juillet 2019).

Suite à la lettre de contestation (et au chèque de consignation, envoyée par notre villageoise, dans les formes et formulaires adéquats, sa requête semble avoir été entendue, puisqu’elle a reçu un avis de contravention du montant initial non majoré (pour les mêmes faits, motifs et dates).

Comme chantait Boris Vian

« S’qui prouv’ qu’en protestant,

tant qu’il est encor’temps,

on peut finir

par obtenir…

des ménagements ! » 

Serge Menini

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SACARA ça le fait pas !

Le Stade Aurillacois Cantal Auvergne Rhône-Alpes, club professionnel ?

plan d'accueil conforme à la réalité des tribunes, il est parfaitement clair que "P"et "G" ce n'est pas la même vision du terrain.

Baptisé tribune centrale", ce plan est présenté aux candidats à une réservation. Il est faux depuis des années, le SACARA laisse faire

Les joueurs font l’impossible pour envoyer les mêlées adverses jusqu’à Mandailles*, les dirigeants en sont toujours à ramer pour essayer de remonter la Jordanne.

Dernier vécu : Location de 4 places par internet pour Aurillac Bézier, 6 septembre à 20 heures.

14 heures : réservation, « accès G rang 12 » sur la billetterie du stade aurillacois.

14h05 : les billets sortent de l’imprimante : « accès P, rang 12 ». Au lieu d’être face au milieu du terrain, décalage, pour le même prix exorbitant, au bout des tribunes, derrière le fond du terrain.

14h30 : coups de fil sans réponse.

15 heures : descente au bureau des réservations au « Nautic ».

Présentation du problème.

Réponse : « c’est normal, DATASport, la société sous traitante pour les réservations, n’a pas le bon schéma pour les tribunes marathon ! Je croyais pourtant qu’ils avaient changé l’année dernière, mais vous verrez « G » et « P » c’est pareil ». Discussion autour de la question fondamentale : « G » et « P » en Marathon, pareil ou pas ?

Un dirigeant de passage, pensant mettre de l’huile annonce : « vous savez Monsieur, on ne maitrise pas tout !».

16 heures : vérification sur internet. Effectivement, DATASport fait n’importe quoi avec, ou sans, la bénédiction du SACARA, voir images ci-dessous.

18 heures 45 : 2 des 4 places réservées sont occupées mais, entre spectateurs raisonnables, tout se passe d’autant mieux en « G » que l’enceinte Jean Alric, version Mézard, restera à moitié vide, comme d’habitude.

*Dans les tribunes, pour encourager les avants, certains spectateurs, ascendance marseillaise oblige,  n’hésitent pas à conseiller aux rouges et bleus d’enfoncer leurs adversaires jusqu’au bout de l’emblématique vallée de la Jordanne.

Bernard Bonhoure

Le dernier accès réel étant en "P", on se demande où seraient placés les spectateurs en "X". dans le lotissement sous le stade déjà trop grand ?

 Bernard, je me permets de rajouter ici, sans filtre et en italiques, le commentaire d’un abonné. Il nous l’a envoyé au début du mois, sur journal-testu@laposte.net  Rien à voir, quoique, souvent les mêmes causes produisent les mêmes effets !  (S.M.)

Cher Testu.

Quand j’étais petit, tonton Marcel disait qu'il allait « au stade ». Tout le monde comprenait qu’il allait voir un match de rugby avec ses copains… Dans le journal, on parlait simplement du Stade Aurillacois. Aujourd’hui, Tonton va au Stade Aurillacois Cantal Auvergne Rhônes-Alpes (SACARA). C’est affreux, terriblement, cet acronyme qui envoie mon tonton au sac à rats ! À l’entendre, j’ai des doutes en la probité, voire en l’intelligence de ceux qui l’ont pondu. Seraient-ils victimes de leurs propres turpitudes ! A trop vouloir flatter, satisfaire et citer tout le monde, on se ridiculise allègrement ! Le ridicule ne tue pas certes, mais il fait mal… Demande à la grenouille qui se voulait plus grosse que le bœuf.

Bien à toi.

L’Idiot

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L’éolien, c’est du vent et du fric, on le sait ! Le vent pour tous, le fric pour certains, le partage est bien fait. Assurément, Jean-Claude Muet n’aime pas les éoliennes, ni ceux qui les vendent. Il semblerait que de plus en plus d’opposants à ces projets lui donnent raison. Avec l’élégance de son style grammaticalement parfait, il nous le donne à voir en Châtaigneraie. S.M.

1er septembre : La roue tourne.

Eolien, constat d’ambiance avant contestations annoncées

et renoncements prévisibles.

 

Sans doute parce qu’il s’inquiète de la possibilité d’un second mandat, le Président de la République s’assure de ce que les Français ne vont plus, dans les semaines et mois qui viennent, être pris à rebrousse-poil comme l’ont été un certain nombre d’entre eux, souvent dans la violence la plus absurde ( tirs de lance-balle de défense (LBD) qui en ont, on le sait, éborgné quelques-uns) lors de l’épisode des Gilets Jaunes. Ordre a donc été donné de ne plus brusquer le bon peuple tenté par la contestation, de s’y prendre autrement.

Ainsi, dans le domaine qui nous occupe : l’éolien, vu l’ampleur du mouvement d’opposition grandissant aux installations imposées, ici comme ailleurs, il est à parier qu’ils (les charognards de la fausse écologie) vont commencer de se calmer et, dans tous les cas, ne plus être en situation de se trouver à être soutenus, quoi qu’il arrive, par les principales autorités administratives dans l’organisation du nouveau désordre paysager.

Cependant, ici ou là, quelques poignées de démagogues incultes qui pensaient bien se démarquer du lot des crétins en mal de progrès en soutenant la filière du vent, qui se trouvent concrètement aujourd’hui le cul entre deux chaises, manquant de la plus élémentaire intuition, seraient tentés de poursuivre l’aventure et de forcer, comme on dit, le passage. Ceux-là n’ont toujours pas compris que dans cette histoire, la première démarche aurait consisté en une information claire et dans tous les cas régulière des populations.

Dans une forte partie de la Châtaigneraie, de plus en plus nombreux (des jeunes surtout, c’est à dire les plus concernés dans le temps) sont ceux qui se trouvent déterminés à ne pas laisser dévaster leur région de coeur par les élucubrations suiveuses et pitoyables de quelques gourous de pacotille qui pour trois francs six sous seraient prêts au pire des laissez-faire. Parmi cette élite, comptons le chef de file de la FDSEA du Cantal qui, en cette occasion, ne se sera pas distingué avec bonheur, puisqu’on le retrouve engagé dans le furieux projet de dévastation des paysages de Labesserette et des cinq ou six communes situées aux alentours.

Rassurez-vous, il y en a d’autres. Pour preuve, quelques élites genre assez bas de gamme du sud de la Châtaigneraie en sont encore à tenter d’ultimes manœuvres pour faciliter les implantations saccageuses, de celles que cause irrémédiablement l’éolien industriel. C’est patent du côté de Calvinet – Mourjou (bien sûr), de Junhac, de Cassaniouze, de Labesserette et même de Ladinhac où des élus qui n’ont jamais été mandatés sur le sujet par quiconque continuent de se croire investis du pouvoir de décider en ce domaine si sensible. On les y sait néanmoins et toujours oeuvrer dans la coulisse pour rendre possible les installations les plus indésirables.

Ces comportements vont sans nul doute aider au réchauffement du climat électoral lors des prochaines élections municipales des 15 et 22 mars prochains. Il y a fort à parier qu’à cette occasion, un certain nombre de manipulateurs, d’entrée battus, seront contraints de reprendre le chemin de la maison …

Faute de réunions d’information organisées par les conseils municipaux en place, de formidables argumentaires circulent dans lesquels sont développés tous les arguments permettant une intelligente contestation et se trouvent être disponibles, sur internet notamment, qui causent des ravages dans les esprits jusque là les moins informés et un certain réveil des consciences les plus juvéniles. Là.

Sans omettre de mentionner l’existence d’associations créées dans l’urgence, Vent de la Châtaigne par exemple dans le secteur centre- sud de la Châtaigneraie, à partir de Marcolès, à laquelle il est ici fait allusion.

Dans le même temps, c’est drôle d’observer combien on nous amuse, c’est le cas de le dire, avec la prétendue poussée des écologistes chez lesquels on sait que se recrutent les plus tortueux amis du progrès. C’est affligeant de constater combien des dommages infligés à notre planète (comme ils disent) que nous aussi nous aimons bien mais certainement avec beaucoup plus de simplicité, ils omettent de parler des vrais aspects dérangeants, essentiels car les plus dévastateurs : la noria perpétuelle des marchandises tout autour de la terre, la mauvaise éducation faite de laxisme qui engendre tous les rejets : papiers, plastiques, ferrailles, vieil électroménager et j’en passe (clopes à demi usagés), mais aussi, entre toutes mains, la récupération des vieilles machines de chantier et autres pelleteuses qui facilite la destruction de tout ce qu’on voudra de merveilleusement beau, sabotage insensé à l’infini de la nature qui n’en demande bien sûr pas tant. On peut prendre toute la dimension de cela dans les recoins naturels les plus charmants du département, jusqu’au pied des plus sublimes crêtes, que l’on découvre un beau matin irrémédiablement saccagés, creusés, suppliciés, défaits. Et pendant ce temps, Vive le vent, disent-ils !?

Triste évolution du monde à suivre …

Jean-Claude Muet

 

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Un maire qui ne se représente pas

Christian Grégoir se sent plus libre de porter ses convictions comme citoyen, que comme élu

Christian Grégoir, maire de la commune de Saint Clément, ne briguera pas un deuxième mandat. Il préfère se consacrer à « Less », une nouvelle association qu’il a créée

Testu : Pourquoi Less, qui signifie moins en anglais ?

Christian Grégoir : Il nous faut d’urgence et au niveau mondial, apprendre à vivre avec moins. Ce sera mon combat et celui de l’association que je préside, de prôner une décroissance positive.

Tt : En qualité d’élu, ne pouvez-vous pas agir plus fortement sur les leviers du pouvoir, qu’en tant que président d’une petite association locale ? 

C.G. : Vous le savez bien ! Le maire d’une petite commune, n’a aucun autre pouvoir que de gérer l’urgence et les problèmes divers et variés que lui soumettent ses administrés : Les trous dans la route, l’eau qui ne coule plus, le téléphone qui ne passe pas, l’accès bloqué à Internet, la neige qui tombe en hiver, la sécheresse l’été et d’autres soucis qui pourrissent au quotidien la vie de ses administrés. Et bien souvent malgré la volonté qu’il a de régler ces aléas, il reste impuissant. En ce qui concerne les charges de la commune, il n’y a pas assez de personnel technique, ni de moyens financiers pour faire face. Non un maire n’a aucun pouvoir si ce n’est celui de se faire engueuler. Il ne peut en aucun cas changer les lois. Seuls députés, sénateurs, ministres et le chef de l’état ont ce pouvoir. Encore faut-il, qu’ils ne soient pas soumis aux dictats d’une coterie, d’une élite, ou d’un lobby.

Tt : En quoi une association de citoyens serait, selon vous, plus influente ?

C.G. : Tout simplement par le fait qu’elle est libre. Lorsque nous serons nombreux et structurés, les décideurs « politiques » s’intéresseront à nos idées et les porteront dans les cénacles où s’établissent les lois. Pour l’instant, aucun d’eux à titre individuel n’osera demander que l’on produise moins d’objets destinés à être vite consommés, obsolètes et remplacés de plus en plus tôt. Ce serait politiquement suicidaire. Toute la base mondiale de l’économie étant assise sur ce principe : La croissance.

Tt : Qu’appelez vous décroissance positive ?

C.G. : Le pari que l’on n’a pas besoin de changer souvent, des objets qui nous sont utiles au quotidien. Seulement, vous y croyez, à des industriels, fabricant de leur propre initiative des voitures, des ordinateurs, des appareils ménagers des téléphones portables garantis vingt ans et réparables plutôt que jetables ? Techniquement la chose est faisable. Pratiquement, elle semble impossible à imposer. Ce serait la fin de nombreux emplois, une diminution des salaires (et du profit des actionnaires), un bouleversement du modèle économique en vigueur, basé sur une croissance infinie, dans un monde fini, dont les ressources sont épuisées chaque année de plus en plus tôt. Pourtant il faudra bien diminuer nos consommations et nos productions dans tous les domaines. Je suis persuadé qu’avec moins (d’enfants, de biens de consommation, de gadgets, de voyages etc), on peut vivre mieux. C’est à démontrer le bien fondé de cela, que « Less » va s’attacher. Il faut, que l’idée soit amenée et portée par le peuple, pour que les politiques la trouvent désirable et puissent s’en saisir et organiser une société plus juste »

Tt : Vous allez faire des millions de chômeurs !

C.G. : C'est possible et ce sera l'occasion de réaffecter des emplois là où il en manque, dans la santé, les services à la personne par exemple… Puis les gens apprendront à partager le travail, à occuper leur temps libre et à faire moins d’enfants. Aujourd’hui la productivité et l’espérance de vie sont beaucoup plus importantes qu’au temps des bâtisseurs de cathédrales. A quoi sert de produire (souvent à l’autre bout du monde et par de semi esclaves) plus que nécessaire, à part jeter, encombrer les décharges et polluer ? L’humanité doit prendre un virage très important. C’est celui-là, que « Less » veut négocier.

Contact pour rejoindre l’association : 06.84.84.57.80

Propos recueillis par Serge Menini

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Une nouvelle illustratrice, Fan, nous offre ses dessins

Le retour de la momie

Des nouvelles du Puy (pas si fou). Laurent 1er dans ses œuvres communicatrices. A quoi cet homme ressemble t-il le plus ? Une girouette, une éolienne, un courant d’air, ou une tornade grise ?

On a la roche de Solutré qu’on peut ! Pour Laurent Wauquiez, c’est le Mézenc. Rituellement, il en tente et réussit l’ascension. Avec une variante cette année : La presse n’était pas invitée. Bingo, elle n’a parlé que de ça.  Testu ne sera pas en reste et s’associe au concert. Avec retard (mais bénévolement), nous sublimons l’infime, nous magnifions le rien, nous faisons surgir le vide du néant, mais aussi le contraire : Laurent (barbe nouvelle) Wauquiez, fait une promenade de santé et tout le monde en parle. Trop fort Lolo ! Surtout, quand il déclare au micro de France bleue (pas invitée) : «C’est pour revenir à la base».

Grimper vers la base… Cet homme m’étonnera toujours !

Mais au fait, dans communiquer, n’y aurait-il pas con et niquer ?

Jean-Paul Rommot

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Salon de l’habitat, de la voiture et des vaches

Qui a organisé le bazar intégral dans la circulation de la bonne ville d’Aurillac, vendredi 21, samedi 22 et dimanche 23 septembre ?

Quand la SEM Aurillac développement a les yeux plus gros que le ventre de la circulation

Quelques faits :

Parking du prisme fermé, réservé au salon de l’habitat, de l’auto et des vaches. Très pratique pour se garer si on veut aller au fameux salon.

Panneaux indicateurs absents ou illisibles, dans le flot de la circulation en panique, du rond point de Lescudilliers.

Boulevard de Lescudilliers dévié à gauche, après franchissement du rond point sous la voie ferrée, emmenant les usagers (qui vont de l’aval vers les quatre chemins), se perdre dans la zone industrielle, où nul panneau ne leur offre le secours d’un itinéraire bis. Ceux qui connaissent rejoignent la route de Belbex, plongent vers la ferme en dessous et au panneau « propriété privée », obliquent à droite dans un chemin de terre débouchant face à l’hôpital psychiatrique, pour  rejoindre leur route. Pour les autres, les perdus du GPS, point de salut. J’en ai croisé hagards, tournant dans le labyrinthe, se demandant s’ils auraient assez de carburant pour en sortir un jour.

Quelques causes :

Un salon de l’habitat, des voitures et des vaches, couplé cette année au concours national de la race Salers où 450 animaux venus de 90 élevages français étaient attendus, avec le cortège de camions, de tracteurs et de remorques nécessaires, pour transporter les bêtes. Bien sûr, toujours en cours, des travaux d’installation du réseau chaleur.

Quelques conséquences :

Une journée de travaux du réseau chaleur bois annulée vendredi, dans le quartier des Camisières, car les camions chargés d’enlever les déblais de la grosse machine à forer les tranchées, ne pouvaient plus circuler normalement et que, la brosse bébête fouisseuse quand elle tourne et surtout, au prix où elle tourne, demande pour avancer tout un tas d’évacuateurs opérationnels.

Une circulation donnant sur trois jours à Aurillac, des allures de périphériques aux heures de pointes.

Un stationnement anarchique au centre et sur les côtés du boulevard du Vialenc ainsi qu’autour (les PV ont-ils orné des milliers de pare-brise, ou les polices, municipale et nationale, ont-elles su faire preuve d’absence ou d’indulgent discernement ?).

Des automobilistes perdus. Des piétons fatigués. Des visiteurs en rage. Des exposants insatisfaits. Des animaux énervés.

Quelques rumeurs :

Dans les travées du salon, ça râle dur. Contre la mairie d’abord, accusée d’incapacité à gérer la cité. Mais, il y a aussi les tenants d’un sale coup de la CABA. D’autres encore, citent un élu, qui voulait être maire à la place du calife actuel et qui aurait assez de capacité de nuisance, pour organiser, ensemble, tous ces événements …

Quelques réponses :

Contacté par nos soins, le maire, Pierre Mathonier, reconnait que la SEM « Aurillac développement », qui organise traditionnellement le salon de l’habitat au prisme, voulant lui adjoindre cette année, le concours national salers (organisé par salers évolution avec le soutien de la chambre d’agriculture et du Herd boock salers), il avait exprimé ses doutes. La préfecture ayant revu le projet et donné son accord, la municipalité ne voulait pas être le vilain petit canard, qui casse le beau joujou et empêche la tenue d’un si bel évènement. C’est juré, on ne l’y reprendra plus. Si ce type de grande foire se reproduit, sous sa mandature, ce sera à l’aire évènementielle et pas au prisme, dont les abords ne sont pas adaptés pour accueillir une manifestation d’une telle ampleur

Un essai d'analyse Testu :

L’origine du mal ne viendrait-elle pas de l’idée lumineuse qu’ont eue René Souchon et Jacques Mézard, d’installer le prisme, où il se trouve ? Il faut dire que l’envie de Bec (prédécesseur de Souchon), était de le construire dans la « zone événementielle ». Mais il fallait (parait-il à l’époque), faire tout le contraire de ce qu’avait prévu Yvon Bec. Donc le prisme a vu le jour près de la gare… Bel exemple des guerres d’égos, dont on ne finira jamais de mesurer les conséquences, car chaque élection nouvelle en amène et en amènera son lot.

Serge Menini, avec l’appui des rédacteurs, B.B., J.-P. R., J.-C. M.

Rififi au conseil

A Aurillac, personne n'est encore officiellement en campagne, pour les municipales, que déjà les missiles décollent

Depuis quelques mois la rumeur circule : Catherine Amalric, conseillère municipale adjointe à la culture, serait susceptible de conduire une liste Mouvement Radical Social Libéral (ancien PRG), adoubée LREM sur Aurillac. A Testu nous avions cette (pseudo) information sous le coude. Notre sentiment étant que cela sentait les méthodes du grand marionnettiste Mézard : Je monte une liste de bric et de broc, dont je sais qu’elle n’à d’autres atouts que ses capacités de nuisances, je laisse prendre la mayonnaise et je propose de la retirer, en échange d’avantages électoraux, de postes et de plaçous pour les uns et les autres de mes protégés…

Seulement voila, pour que la fusée décolle au mieux, il eut fallut attendre une éventuelle déclaration de candidature du maire sortant. Raté, au détour d’une interview de François Dannemans (référent territorial LREM), réalisée par le journaliste Renaud Saint-André, pour le bi hebdomadaire L’Union du Cantal, le nom de Catherine Amalric est lâché.

Étonnement du maire, Pierre Mathonier, qui ne conçoit pas qu’une potentielle rivale politique continue à travailler (avec délégation), au sein du groupe majoritaire à la mairie d’Aurillac. Demande de clarification à l’intéressée. Hésitations, explications. Investie aux européennes par le mouvement auquel elle appartient, elle est au niveau national, sur une ligne politique différente de celle du maire. Catherine Amalric, a depuis, envoyé une lettre de démission de sa délégation d’adjointe (mais pas de son poste de conseillère municipale) ; par loyauté, nous dit-elle. Elle refuse, encore, de se proclamer tête d’une quelconque liste et attends une réunion de son mouvement. À l’issue, la présidente, Josiane Costes, se chargera de toutes déclarations officielles.

Reste une question. A qui profite le crime de ce nom lâché comme par maladresse ?

Le parti présidentiel n’en serait pas à une vilénie électoraliste près ! Il faut se souvenir des boires et déboires de la pauvre Patricia Rochès aux législatives. Elle court sous l'étiquette LREM, pour la circonscription de saint-Flour. A l’époque, il fallait être pur et sans tâche à LREM. Pierre Jarlier, l’apostolique apolitique auto proclamé et qui se sentait légitime d'y aller, garde hélas dans son casier, une ancienne casserole d’inéligibilité.

Tous les sondages donnant Rochès largement gagnante devant Marleix, ce dernier refile la patate chaude à Bony… A la faveur de tripatouillages et de pressions divers et variés (dont on ne peut imaginer Saint-Pierre et le MODEM innocents), Patricia Rochès qui est officiellement investie (et possède les affiches de campagnes où on la voit avec Macron le Bel), disparait des listes électroniques des candidatures LREM… C’est un « bug » lui assurent ses contacts parisiens chez LREM. Mais le bug ne passe pas et malgré les protestations de la candidate déchue, son nom n’apparaîtra plus jamais sur l’organigramme.

Bony, élu député, grimpe sur une table de bistrot, une flute à la main et annonce le programme : « Champagne ». Moins clownesque, depuis sa châtaigneraie, Vincent Descoeur se contente de jubiler, il connait tous les avantages du poste. De son travail (à ce jour), les générations futures retiendront surtout son homérique combat contre la limitation de vitesse à 80 km/h et la fronde de quelques insoumis comme lui, qui permettra (peut-être) de circuler à 90 sur certaines départementales (de certains départements), pour freiner à 80 sur toutes les nationales.

Pour revenir aux futures municipales aurillacoises... S’il en est un qui rigole, c’est Pierre Mathonier. On ne lui gâchera pas son plaisir aujourd'hui.  Mais qu'il se rassure ; à Testu, on ne l'oublie pas !

Serge Menini

schaff Jean-Louis 27.11.2019 21:29

On pourrait donc dire que la candidature Amalric est le résultat d'une "césarienne" effectuée sur la majorité plurielle du P..S aurillacois !

Michel Verniole 13.10.2019 10:01

Balle au centre à Aurillac centre droit contre centre gauche.Moins à droite risque de profiter de ce milieu politique pour le Moins flou

G.MARTINEZ 01.10.2019 05:35

Nous qui sommes d'anciens cantaliens exilés dans le LOT ,nous apprécions ces nouvelles et surtout la liberté d'expression si peu commune dans nos journaux

mestries Pierre 30.09.2019 05:55

Continuons avec nos "centrales nucléaires" Un bel avenir!!!!!!!!

Jean-Pierre Duruc 01.10.2019 15:09

Vous avez raison pour l'avenir ! Avec le nucléaire, des million d'années de radiations : Une éternité. Le problème réel de l'éolien c'est le fric mal dépensé...

Commentaires

20.07 | 23:56

Du bon boulot de journaliste. J'applaudis des 2 mains ! Et j'en redemande.

26.03 | 18:58

Tellement vrai, bien vu. Merci

10.03 | 15:54

Heureusement il y a aussi une majorité de bonnes volontés même si notr...

09.03 | 12:23

Je découvre votre site, bravo j'arrive de la banlieue Parisienne, installé de...