Parlons gros sous...
avant de parler du plus important.
Depuis bientôt quatre ans, nous vivons sur la cagnotte accumulée avec Testu, journal papier. Abonnement pour le blog, assurance, fournitures, réunions, location de l'Espace
des Carmes, de salles diverses, spectacle 2015... notre réserve s'épuise.
Si notre façon de faire vivre l'information cantalienne vous convient
et si vos moyens vous le permettent, merci d'adresser un petit chèque (10 à 15 euros) à
"AGIR", chez Bernard Bonhoure,
16 rue de Merly, 15130 Saint-Simon.
Bien évidemment, ceux qui nous ont aidés
depuis le début de l'année 2016 sont dispensés.
Continuer pour quoi faire ?
De notre rencontre du 3 septembre autour des coutumes politiques cantaliennes, confirmation d'une évidence. Le Cantal est tout petit. La faune politique qui le noyaute est si restreinte que chacun connait par coeur les casseroles
des autres. Tout ce petit monde se tient donc par la barbichette, le premier qui parlera sera éjecté des réseaux et se retrouvera en déshérence jusqu'à la fin de ses jours. Si le blog n'a pas l'ambition de refaire
le Cantal, pourquoi ne pas aspirer à mettre un grain de sable dans des rouages trop bien huilés.
Exemple merveilleux, et triste à la fois, des dérives de la démocratie dite représentative à la cantalienne. Nouvelle Communauté de communes du Sud Cantal
: Descoeur et les quatre communautés concernées négocient depuis plus d'un an pour arriver au consensus (entre élus sans le moindre respect des habitants mis devant la fait accompli). Résultat : sans que rien ne le suggère
et encore moins ne l'impose dans la loi, ces braves gens ont décidé, qu'il y aurait 12 vice-présidents, trois par ancienne communauté. Au lieu de préciser les compétences de la nouvelle communauté dans l'intéret
général, il a été décidé de faire plaisir à tout le petit monde des élus. Le grand jeu, maintenant, va consister à voir qui pourrait faire quoi pour justifier son plaçou de vice-président
quitte à tomber dans le farfelu. Les craintes sont d'autant plus vives que le pressenti pour présider l'usine à gaz n'est autre que Michel Teyssédou, l'homme qui a voulu l'usine de Saint-Mamet, l'usine qui a détruit le tissu
des petites laiteries et de l'exploitation familiale dans le Cantal. Qui a dit que le Cantal n'est dirigé pas par la FDSEA et ses satellites ?
Précisions en cliquant sur "22 10 2016 suite", en haut à gauche de cette page.
Merci de votre confiance... et n'hésitez pas à tirer la sonnette en cas de dérapage.
Haras d'Aurillac, on débarrasse...
Vous connaissez la liste : ils sont parlementaires, présidents...
Honte à tous ceux de "gauche" et de droite qui ont promis de sauver l'institution et qui s'acharnent maintenant sur les quelques agents qui n'ont pas encore été totalement évincés. Le département va devenir propriétaire
et, avant de quitter définitivement les lieux, l'administration pratique la politique de la terre brûlée. Comment peut-elle, sans procédure habituelle préalable, exiger le départ précipité d'une agent
qui occupait un logement sur le site ?
De l’influence du vent en Planèze ?
Elle regrette le manque de renouvellement à Droite, annonce qu’elle ira voter aux primaires de la Droite et de la « Gauche » avant de déclarer
dans la Montagne du jeudi 13 octobre : « je vois les mêmes têtes que quand, jeune, je regardais 7/7 avec mon père. »
Patricia
Rochès a 41 ans, Bruno Le Maire, 47 et Nathalie Kosciusko Morizet 43. En politique, on est vieux à quel âge ?
Mairesse de Coren, vice présidente
de la communauté de communes de Saint-Flour, ex candidate aux sénatoriales, férue de communication, intronisée dans la confrérie des « leaders cantaliens de la Droite et du Centre », Patricia Rochès
nous confirme qu’elle est toujours centriste. Ouf ! Au cas où certains n’auraient pas compris que ses convictions sont profondes, elle a tenu à préciser que les 20 et 27 novembre, elle ne sait pas pour qui elle votera,
seule certitude, ce ne sera pas pour Sarko ...
Pierre Jarlier l’a maintes fois démontré, Patricia Rochès prend la relève : en
Planèze, l’opinion politique, c’est comme le vent.
Mouvement préfectoral :
après le « merci Nicolas », le merci « François ».
Tant pis pour le Cantal ?
Richard
Vignon, ancien pompier devenu préfet pour services appréciés par Sarko, quitte le Cantal pour le Jura. Il dit partir avec « une vision positive du Cantal » (la Montagne du 17 octobre). Très vite en côtoyant
les producteurs de Comté, il comprendra, entre autre, qu’il n’avait pas tout compris à la production fromagère, que les coutumes agricoles cantaliennes ne sont pas des plus positives. Quel dommage que Richard Vignon ne soit
pas passé par le Jura avant de venir dans le Cantal.
Isabelle Sima, ancienne bureaucrate socialiste devenue préfète pour services appréciés
par Hollande, quitte les palais présidentiels pour le Cantal. Bonjour le dépaysement et tant pis pour nous qui allons hériter d’une adepte de la synthèse permanente au profit des plus roublards, dieu sait si le Cantal en compte
et en souffre.