Documents janvier 2018

La poste en Veinazès,

une histoire qui mérite d'être connue et remet le couvert sur la nécessité d'assurer un service public de qualité sur tout le territoire.

Extrait page 15 sur les conditions de travail des facteurs à la fin du XIX ème siècle. 

Ne cliquez pas, l'image est meilleure sans "agrandissement".

Une exigence bien légitime.

Lettre du « Père fromage » à tous ceux qui souhaitent

transformer du lait en Cantal digne de ce nom,

capable de rivaliser avec le Comté, par exemple.

" Madame, Monsieur,

Je vous propose de signer la convention suivante si vous souhaitez que je vous accompagne dans la production de Cantal AOP au lait cru.

Transformer, sous ma responsabilité de fabricant de Cantal, du lait non traité thermiquement n’est envisageable et possible que si des conditions d’hygiène de production du lait et de transformation sont respectées et suffisamment contrôlées à la ferme et à l’usine.

1-Période de fabrication au lait cru du 15 avril au 15 novembre (à l’herbe saine et naturelle).

2-Nombre d’animaux : 1UGB/hectare maximum (unité de gros bétail).

3-50 unités d’azote à l’hectare maximum.

4-Production limitée à 5 000 litres de lait par vache pour une lactation.

5-Interdiction toute l’année à la ferme de tous types d’ensilage (herbe ou maïs) et d’enrubannage (herbe).

6-Ramassage journalier du lait et transformation dès l’arrivée à l’usine.

7-Conservation du lait à la ferme à plus de 10 degrés.

8-Transformation journalière maximum à l’usine : 20 000 litres.

9-Réduction drastique des doses de ferments lactiques du commerce.

10-Maturation longue (plus de 12 heures) de la tome à une température minimale de 19°.

11-Affinage minimum de 90 jours.

Toutes ces exigences visent un seul but : (re)donner au Cantal AOP toutes ses lettres de noblesse en respectant un véritable cahier des charges qui assurera les qualités sanitaires et organoleptiques du produit fini. Le consommateur doit être protégé de toute contamination microbienne pathogène. Si ces conditions de production du lait et de sa transformation ne sont pas respectées et contrôlées suffisamment, je refuse de prendre la responsabilité de la fabrication du Cantal AOP au lait cru."

Fait en double exemplaire à

Le

Nom et signature.  

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Vie de migrants

 Paroles de la chanson «Mercy»*

Je suis née ce matin
Je m’appelle Mercy
Au milieu de la mer
Entre deux pays, Mercy

C’était un long chemin et Maman l’a pris
Elle m’avait dans la peau, huit mois et demi
Oh oui, huit mois et demi

On a quitté la maison, c’était la guerre
Sûr qu’elle avait raison, y’avait rien à perdre
Oh non, excepté la vie

Je suis née ce matin
Je m’appelle Mercy
On m’a tendu la main
Et je suis en vie
Je suis tous ces enfants
Que la mer a pris
Je vivrai cent mille ans
Je m’appelle Mercy

Et là devant nos yeux y’avait l’ennemie
Une immensité bleue peut-être infinie
Mais oui, on en connaissait le prix

Surgissant d’une vague, un navire ami
A redonné sa chance à notre survie
C’est là, que j’ai poussé mon premier cri

Je suis née ce matin
Je m’appelle Mercy
On m’a tendu la main
Et je suis en vie
Je suis tous ces enfants
Que la mer a pris
Je vivrai cent mille ans
Je m’appelle Mercy

Je suis née ce matin
Je m’appelle Mercy

Merci, merci, je vais bien merci
Merci, merci, je vais bien merci
Merci, merci, je vais bien merci
Merci, merci, je vais bien merci

Mercy : clémence pitié indulgence

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Lettre ouverte de Yann Moix

à Emmanuel Macron. 

Monsieur le président de la République, chaque jour, vous humiliez la France en humiliant les exilés. Vous les nommez «migrants» : ce sont des exilés. La migration est un chiffre, l’exil est un destin. Réchappés du pire, ils représentent cet avenir que vous leur obstruez, ils incarnent cet espoir que vous leur refusez. C’est à leur sujet que je vous écris.

Vous avez affirmé, dans votre discours de Calais, que «ceux qui ont quelque chose à reprocher au gouvernement s’attaquent à sa politique, mais qu’ils ne s’attaquent pas à ses fonctionnaires.» Je ne m’en prendrai ici qu’à vous. Et à vous seul.

Je ne suis pas, comme vous dites, un «commentateur du verbe» : je suis un témoin de vos actes. Quant à votre verbe, il est creux, comme votre parole est fausse et votre discours, double.

J’affirme, M. le Président, que vous laissez perpétrer à Calais des actes criminels envers les exilés. Je l’ai vu et je l’ai filmé.

J’affirme, M. le Président, que des fonctionnaires de la République française frappent, gazent, caillassent, briment, humilient des adolescents, des jeunes femmes et des jeunes hommes dans la détresse et le dénuement. Je l’ai vu et je l’ai filmé.

J’affirme, M. le Président, que des exilés non seulement innocents, mais inoffensifs, subissent sur notre territoire des atteintes aux droits fondamentaux de la personne. Je l’ai vu et je l’ai filmé.

Vous menacez de saisir la justice si les «faits dénoncés» ne sont pas «avérés». Voici donc, monsieur le Président, les ­images des conséquences obscènes de ­votre politique.

Ces actes de barbarie, soit vous les ­connaissiez et vous êtes indigne de votre fonction ; soit vous les ignoriez et vous êtes indigne de votre fonction. Ces preuves, si vous les demandez, les voici ; si vous faites semblant de les demander, les voici quand même. Les Français constateront ce que vous commettez en leur nom.

«Je ne peux pas laisser accréditer l’idée que les forces de l’ordre exercent des violences physiques», avez-vous dit. Ajoutant : «Si cela est fait et prouvé, cela sera sanctionné». D’abord, vous menacez de procès en diffamation ceux qui démasquent ­votre politique ; ensuite, vous menacez de procédures de sanction ceux qui l’appliquent.

Journalistes, policiers : avec vous, tout le monde a tort à tour de rôle. Les uns d’avoir vu, les autres d’avoir fait. Tout le monde a tort sauf vous, qui êtes le seul à n’avoir rien vu et le seul à n’avoir rien fait. On attendait Bonaparte, arrive Tartuffe.

Soit les forces de l’ordre obéissent à des ­ordres précis, et vous êtes impardonnable ; soit les forces de l’ordre obéissent à des ­ordres imprécis, et vous êtes incompétent. Ou bien les directives sont données par vous, et vous nous trahissez ; ou bien les directives sont données par d’autres, et l’on vous trahit.

Quand un policier, individuellement, ­dépasse les bornes, on appelle cela une bavure. Quand des brigades entières, groupées, dépassent les bornes, on ­appelle cela un protocole. Vous avez ­instauré à Calais, monsieur le Président, un protocole de la bavure.

Quand une police agit aussi unie, pendant si longtemps, elle ne peut le faire sans se plier à un commandement. Est-ce bien vous, monsieur le Président, qui intimez aux policiers l’ordre de déclencher ces ­actions souillant la dignité de l’homme ? Vous y avez répondu vous-même : «Dans la République, les fonctionnaires appliquent la politique du gouvernement.»

L’histoire a montré qu’on peut parfois ­reprocher à un policier de trop bien obéir. Mais elle a surtout montré qu’on doit ­toujours reprocher à un président de mal commander, précisément quand le respect humain est bafoué. En dénonçant les violences policières, en cherchant à savoir qui est le donneur de ces ordres, je ne fais que défendre la police, parce que lui ­donner de tels ordres, c’est justement porter atteinte à son honneur.

«La situation est ce qu’elle est par la brutalité du monde qui est le nôtre», dites-vous. Peut-on attendre, monsieur le Président, qu’une situation aussi complexe soit ­démêlée par une pensée aussi simpliste ? Que des décisions si lourdes soient ­compatibles avec des propos si légers ? On attendait Bonaparte, arrive Lapalisse.

Serez-vous plus enclin à l’émotion qu’à la réflexion ? Ecoutez la voix de ces jeunes qui, fuyant les assassins et la dictature, rançonnés puis suppliciés en Libye, traversent la Méditerranée sur des embarcations douteuses pour accoster, à bout de forces, dans une Europe que vous défendez par vos formules et qu’ils atteignent par leur courage.

Vous avez osé dire : «Notre honneur est d’aider sur le terrain celles et ceux qui ­apportent l’humanité durable dans la ­République.» Au vu de ce qui semblerait être votre ­conception de «l’humanité», les associations préfèrent l’aide que vous leur avez ­refusée à celle que vous leur promettez. A Calais, on vous trouve plus efficace dans la distribution des coups que dans la distribution des repas.

Ces associations, monsieur le Président, font non seulement le travail que vous ne faites pas, mais également le travail que vous défaites. Quant à votre promesse de prendre en charge la nourriture, elle n’est pas généreuse : elle est élémentaire. Vous nous vendez comme un progrès la fin d’une aberration.

La colonisation en Algérie, monsieur le Président, vous apparut un jour comme un «crime contre l’humanité». Ne prenez pas la peine de vous ­rendre si loin dans l’espace et dans le temps, quand d’autres atrocités sont commises ici et maintenant, sous votre présidence. Sous votre responsabilité.

Faites, monsieur le Président, avant que l’avenir n’ait honte de vous, ce qui est en votre pouvoir pour que plus un seul de ces jeunes qui ne possèdent rien d’autre que leur vie ne soit jamais plus violenté par la République sur le sol de la nation. Mettez un terme à l’ignominie. La décision est difficile à prendre ? On ne vous demande pas tant d’être courageux, que de cesser d’être lâche.

Saccages d’abris, confiscations ­d’effets personnels, pulvérisation de sacs de couchages, entraves à l’aide humanitaire. Tel est le quotidien des exilés à Calais, monsieur le Président. Hélas, vous ne ­connaissez rien de Calais. Le Calais que vous avez visité mardi dernier n’existe pas : c’était un Calais pipé ; c’était ­un Calais imaginaire et vide ; c’était un ­Calais sans «migrants». Un Calais sur mesure, un Calais de carton-pâte. Le Calais que vous avez visité, monsieur le Président, ne se trouve pas à Calais.

Le Défenseur des droits a dénoncé, lui aussi, le «caractère exceptionnellement grave de la situation», qu’il n’hésite pas à décrire comme étant «de nature inédite dans l’histoire calaisienne». Une instance de la République, monsieur le Président, donne ainsi raison à ceux à qui vous donnez tort. Mais je vous sais capable de ne pas croire vos propres services, tant vous ­donnez si souvent l’impression de ne pas croire vos propres propos.

Comme on se demande à partir de combien de pierres commence un tas, je vous demande, monsieur le Président, à partir de combien de preuves commence un crime.

Je citerai enfin les conclusions de la «mission IGA-IGPN-IGGN relative à l’évaluation de l’action des forces de l’ordre à Calais et dans le Dunkerquois» d’octobre 2017 – mission qui dépend du ministère de l’Intérieur : «L’accumulation des témoignages écrits et oraux, bien que ne pouvant tenir lieu de preuves formelles, conduit à considérer comme plausibles des manquements à la doctrine d’emploi de la force et à la déontologie policière, principalement à Calais. Ces manquements portent sur des faits de violences, sur un usage ­disproportionné des aérosols lacrymogènes, la ­destruction d’affaires appartenant aux ­migrants ainsi que le non-respect de l’obligation du matricule RIO [le référentiel des identités et de l’organisation].»

Permettez-moi, monsieur le Président, de traduire cette phrase dans un français non-policier : «Nous croulons sous les preuves de violences policières, notamment de gazages, mais nous refusons de les considérer comme des preuves au sens strict, car cela risquerait de froisser monsieur le ­ministre de l’Intérieur, qui serait obligé d’enquêter sur l’épidémie d’anonymat qui saisit ses troupes au moment de l’assaut contre les migrants.»

Vous dites : «Je ne peux laisser accréditer l’idée que les forces de l’ordre utilisent la violence.» Les violences vous dérangeraient-elles moins que le fait qu’on les laisse accréditer ?

A l’heure, monsieur le Président, où vous décrétez ce qui est, ou n’est pas, une «fake news», vous nous rappelez de manière ­salutaire que vous êtes prompt au mensonge éhonté. On attendait Bonaparte, ­arrive Pinocchio.

Je ne sais pas exactement de quoi vous êtes responsable ; je sais seulement en quoi vous êtes irresponsable. Le grand mérite de votre politique, c’est qu’on peut la voir à l’œil nu.

Surtout à Calais, où tout est fait pour ­rendre impossible aux exilés l’accès à l’Angleterre. Non seulement ils n’ont pas le droit de rester, mais ils n’ont pas la possibilité de partir. Que doivent-ils faire  ? Attendre qu’on leur brûle la rétine  ? Ou bien jouer leur destin en tentant la traversée  ?

Vous menacez en tout, monsieur le Président, des gens qui ne nous menacent en rien. Votre politique ne fait pas que trahir nos valeurs, elle les insulte. Les mesures antimigratoires sont toujours populaires. Mais voulant faire plaisir à la foule, vous trahissez le peuple.

Le préfet du Pas-de-Calais m’a appelé, ­furieux, osant se réclamer de Jean Moulin ; mais Jean Moulin s’est battu pour faire cesser la barbarie, non pour intimider ceux qui la dénoncent. Les exilés sont des victimes. Laissez les martyrs morts en paix ; cesse de faire la guerre aux martyrs vivants.

Jean Moulin fut supplicié pour une France qui accueille les hommes, pas pour une France qui les chasse. Dites à votre préfet que se réclamer d’un héros de la ­Résistance quand, dans sa sous-préfecture, Erythréens, Afghans et Soudanais sont harcelés, délogés, gazés nuit et jour, c’est prendre Jean Moulin en otage. Et c’est le trahir une deuxième fois.

Ce n’est plus vous qui êtes en marche, monsieur le Président, c’est la vérité. Vous pouvez porter plainte contre moi pour ­diffamation ; la postérité portera plainte ­contre vous pour infamie.

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Le Monde du 10 janvier 2018 : circulaire Collomb,

également signée Mézard, 

point de vue des associations... qui assument sur le terrain. 

Chronique d’un effondrement annoncé (4) :

En provenance de la nouvelle Communauté de la Châtaigneraie,

des élucubrations de toutes sortes continuent de nous arriver.

Avertissement sans frais :

« Une dialectique dont le cours n’est pas entièrement prévisible peut transformer les intentions de l’homme en leur contraire, et cependant,il faut prendre parti tout de suite. » Maurice Merleau-Ponty

Des éoliennes partout, « pour sauver la planète » comme ils se plaisent à dire, mais aussi pour transmettre à nos enfants un monde aussi beau que celui que nous avons reçu, sans CO2… Parlons-en ! Quand on sait le résultat ici, l’empuantissement programmé de l’atmosphère du fait de l’augmentation du nombre de centrales thermiques (charbon, gaz) qu’il faut mettre en service comme nos Amis allemands l’ont déjà fait. Il faut sérieusement être mauvais bougre pour répandre de telles âneries et, jour après jour, se dépenser tant et plus pour faire passer nous-mêmes, opposants déterminés, pour de redoutables passéistes voire carrément d’abominables réactionnaires ! Ainsi, cette lecture indispensable à la bonne compréhension des manipulations en cours, je veux parler de LA MONTAGNE, bien sûr, qui nous en apprend quotidiennement plus que tout le reste.

Exemple : l’intelligent de Parlan – Michel T. - y occupe le terrain et la place bien chaude qui lui a été soigneusement préparée dans notre média préféré. L’édition du 10 janvier nous rapporte les vœux du maire à sa commune. Discours farfelu où tout vient se mélanger et les affirmations réellement mensongères, pulluler. Regardez voir : « La commune a connu un débat nécessaire et contradictoire sur un projet éolien qui n’est pas encore tranché : dans une démarche vers les énergies dé-carbonées, ce projet privé doit se faire dans le respect du droit des riverains… Ce dossier a été déposé auprès de la DREAL qui va se prononcer sur l’enquête publique au cours de laquelle chacun pourra se prononcer. Pour plusieurs personnes (???), et à titre personnel, ce projet représente trois atouts : un atout environnemental, un atout fiscal qui permettra à la Communauté de communes et à Parlan de mener de nouveaux projets et un atout intergénérationnel car comme l’a écrit Antoine de Saint-Exupéry, la terre n’est pas un don de nos parents. Ce sont nos enfants qui nous la prêtent a poursuivi le maire. »

S’agissant du recours à la littérature de circonstance, quelques remarques : Il est maintenant carrément insupportable d’entendre le prêche permanent de Michel T. en faveur des énergies prétendument renouvelables, qui fait, sans limite, appel aux bons sentiments et ne cherche qu’à enfumer tout le monde. On se croirait au briefing précédant quelque mauvaise action « syndicale » des valeureux JA avant de brûler pneus et vieilles palettes, salir un édifice public, etc … Avec ce recours insensé, de plus en plus fréquent, au petit prince des bonnes pensées bien gentilles, bien humaines, Saint-Exupéry. Dans ce cas précis, c’est Tartuffe aux enfers, véritablement. La maladie du progrès n’a pas fini de frapper. Alors, antidote bien nécessaire, pensons à ces mots, beaucoup plus vrais et lucides formulés par Jaime Semprun dans « l’abîme se repeuple » : « Quand le citoyen-écologiste prétend poser la question la plus dérangeante en demandant : Quel monde allons-nous laisser à nos enfants ?, il évite de poser cette question, réellement inquiétante :A quels enfants allons-nous laisser le monde ? ». L’inquiétude vient de ce que les générations nouvelles ont été et sont gonflées à l’hélium de la naïveté la plus confondante ayant trait tant au fonctionnement de la vie publique et encore plus profondément, à celle qui affecte la vie humaine, dans sa globalité. L’ère de l’abus de confiance permanent est arrivé.

Quand le bon Michel T. parle de débat nécessaire et contradictoire, on pense bien sûr à la consultation du public conduite par l’association locale SEPR dont il s’est appliqué jusqu’ici à dissimuler les résultats aux habitants de Parlan. (voir ou revoir, colonne de gauche – Bas les masques bis : Le temps des aveux). Pôvre Châtaigneraie, si mal incarnée, si mal représentée, à l’aube d’être en partie sacrifiée.

Autre intervention de Michel T., le visionnaire, dans LA MONTAGNE du 17 janvier : « La comcom veut développer son attractivité – Plus de poids, plus de force ». La lecture expédiée, on est mort de rire, certes, avec le recours aussi intempestif et scandaleux du (sous-préfet) secrétaire général de la préfecture d’Aurillac qui s’abandonne (sûrement pour flatter les marottes démentielles de son hôte) à l’incompréhensible  : « … pour faire du Cantal l’Arabie saoudite de la région Auvergne Rhône-Alpes ... » On se trouve ici bien au-delà du fameux « Le Cantal ou la Corse sans les bombes », chez les demi-fous, par exemple, puisque cela ne veut strictement rien dire, qui a laissé rêveur l’un de nos fidèles correspondants : « ça s’aggrave, Michel T. a fumé la moquette… »

Toujours est-il, remarque essentielle : De quelles compétences, mise à part celle d’enfumeur maladif de stricte obédience JA/agriculteur moderne, Michel T. peut-il se prévaloir pour plastronner de la façon que l’on sait pour nous indiquer du lundi matin aux aurores jusque tard dans la soirée du dimanche qui suit que l ‘éolien c’est bon, etc … ?

Il est à noter que tous nos fiers intelligents ne savent pas quoi dire pour justifier leur engouement. Pas plus les deux candidats labellisés écolos aux dernières législatives que le citoyen en marche, par ailleurs maire de Calvinet, follement acquis à la cause venteuse. Quant aux lecteurs de TESTU qui nous font part de leur incompréhension, auxquels il est toujours proposé de s’expliquer, ils ne disent mais. Et pourquoi donc ? Soit ils ne savent pas, soit ils sont gênés très fort aux entournures pour exprimer l’injustifiable. Venant de citoyens toujours très sensibles au concept d’expression démocratique, c’est inquiétant, très inquiétant. ROUMEGA (le 28.12.2017) qui nous écrit : « Désolé, je ne suis toujours pas d’accord avec votre vision de l’éolien » Il lui a été proposé de s’expliquer plus longuement. C’est pas la première fois que cela arrive. Eh ! Bien, silence radio prolongé, pas de réponse. C’est vraiment navrant.

Pour conclure, que chacun sache bien que le pouvoir sert les intérêts privés sans se préoccuper de l’intérêt général, se déclare prêt à modifier le fonctionnement de la justice (suppression du premier degré de juridiction pourtant essentiel aux débats) ce dont quantités de personnalités et d’associations se sont émues et envoie la force publique pour parachever ce début de chef-d’œuvre. Certains des opposants (hardis et courageux) qui s’opposent à la création d’une sorte de centre de regroupement des productions d’électricité aléatoire du côté de Saint-Afrique – Aveyron) ont été cueillis chez eux, au saut du lit, embarqués et menottés. Cela augure mal de la suite. ZAD au bout du chemin ?

Et, gardarem lou moral …MJC

Comprendre pour Savoir : venez nombreux à la réunion organisée par Vent de la Châtaigne à la salle des fêtes de Marcolès, mercredi 7 février, à 20H30.

l'Idiot 30.01.2018 17:03

Ah que voila une belle page. Sensée, courageuse, polémique! Il faut dire et ne pas laisser dire. Qu'on soit d'accord ou pas! LRM c'est "en marche sur ta gueule"

Commentaires

20.07 | 23:56

Du bon boulot de journaliste. J'applaudis des 2 mains ! Et j'en redemande.

26.03 | 18:58

Tellement vrai, bien vu. Merci

10.03 | 15:54

Heureusement il y a aussi une majorité de bonnes volontés même si notr...

09.03 | 12:23

Je découvre votre site, bravo j'arrive de la banlieue Parisienne, installé de...