Page 9
La conseillère Annie Delrieu s’exprime. En mode « Elle a dit ».
« La vallée de la Cère offre (etc. etc.) notamment en hiver...»
Et de citer
Pailherols, le col de Serre et le Lioran.
Mais, Annie (mal renseignée) Delrieu
Pailherols n’est-il pas plutôt en vallée du Goul ?
Quant au col ! Il est de Serre, pas de Cère.
Pour le lioran, c'est bon (en partie).
le Lioran, qualifié de «poumon économique hivernal du Cantal »
Le poumon, c’est le poumon vous dis-je !
C’est beau comme du Molière, mais ça ressemble à du Fabre, cet immense
auteur, maire de Mandailles, vice président chargé (entre autre) du tourisme au Conseil général, président de Cantal destination, président de la SAEM Super Lioran (j'en oublie) et qui rencontre quelques difficultés,
avec le personnel de la station du lioran (voir l’article de la journaliste Chemcha Rabhi, dans le quotidien La Montagne du 25 janvier).
Lors d’une réunion
en soirée du 25, avec les salariés, Philippe Fabre leur assure que tout est de la faute du directeur. Mais qui a embauché cet homme ? Ne serait-ce pas un certain Fabre Philippe ?
Quant au Moufly raid qu'il a organisé aux frais du département, sans concertation avec les bénévoles de Condat (qui depuis un an préparaient une course du même acabit), autant tirer sur une
ambulance : Moufly, raide ! (et annulé)
Page 10, 11, 12, 13, 14 et 15
Les
classiques encore, le poumon toujours. Les dépenses en plein.
fiabiliser l'enneigement !!!
Au buron du Pas de Mathieu, le bâtiment ancien est à renouveler. Sous maîtrise d’ouvrage de Saint-Flour communauté, il serait fait un bâtiment d’accueil qui aurait entre autre, l’intérêt
de « fiabiliser l’enneigement » (sic)… J’ai du mal à comprendre le concept, mais on m’expliquera. Est-il prévu un réfrigérateur géant fonctionnant à l’énergie
solaire et éolienne, pour fabriquer la neige artificielle ?
Tout est au conditionnel. Seule l’étude de faisabilité est en cours…
Qui va couter encore un bras au pauvre département. Il n'est pas fini, son combat de tendre la main (à condition qu’il lui reste des bras, pour tenir la main).
Ces études, confiées aujourd’hui au privé, alourdissent les coûts, sans qu’une quelconque garantie de résultat incombe aux étudiants (voir toutes les malfaçons
sur nos belles réalisations, Caleden en tête). Mais comme me confiait Louis-Jacques Liandier (ex maire de Vic) devant un café : « le privé c’est mieux. Faut voir les « pimpins » que m’envoyait
l’état autrefois, quand ces études étaient de sa responsabilité. Même plus cher, le privé m’a fait gagner de l’argent (il veut sûrement dire « gagner de l’argent, à
la commune »). Et de citer en exemple la station d’épuration vicoise, une réalisation de son ultime mandature. Station largement dimensionnée pour accueillir plus de 2500 cacas en même temps.
Bon il y a moins de 2000 habitants à Vic. Mais on a vite plus de 500 touristes, entre le 15 juillet et le 15 aout.
Le reste du temps,
la station a soif et faim aussi. Ce qui augmente les couts de fonctionnement. Le privé l’avait sûrement prévu. D’autant que la nouvelle extension mise en service pour avaler le caca des fosses septiques alentour, est boudée
par les vidangeurs, au motif que c’est moins cher de dépoter à la CABA. C’est ballot.
Au col de légal, il y a un buron, une auberge et un nouveau bâtiment
de 1000 m² sur 3 niveaux, pour remplacer l’ancien entièrement démoli. Avec (à terme) 17 chambres, soit 52 lits et un foyer de ski de fond pour seulement 2 609 629 euros (sans l’espace détente avec jacuzzi,
à venir). J’espère que le bureau d’étude a prévu le fonctionnement du machin, avec un salarié dormant sur place dès le premier client en sommeil. Comme l’exige la réglementation.
Une étude du sénat disait : « L’investissement fait l’électeur, le fonctionnement fait le contribuable ».
Pas faux !
Au Lioran, « Moufly la mascotte vous accueille ». Le ridicule ne tue pas. A moins qu’un chasseur ne la confonde avec un husky.
Investissement, priorité au stationnement et à l’enneigement. 50 places de parking, 130 000 euros. Plus un autre, 100 places 375 000 euros, comme quoi ce n’est
pas la quantité qui fait baisser les prix.
Page 16
Cantal tour sport hiver, le retour !
Une merveille. Pourvu que la neige (fiabilisée ou pas), soit au R.V.
Page 17
Le cinéma.
Cantal, j’écris ton nom sur la pellicule.
« Mystère », « Tendre et
saignant », « Délicieux », « Garder ton nom » et à venir « Play-back »
« Tendre
et saignant », sensé faire la part belle à «notre race emblématique et au Cantal». Avec Bruno Faure, sur le tournage. Il apparait aussi sur celui de « Mystère ». Tout un symbole.
A propos de mystère, il parait qu’il est difficile dans le Cantal d’acheter au restaurant ou en boucherie, de la viande Salers. Peut-être faut-il aller au Maroc, où
2000 bêtes auraient été vendues ? Ou en Chine. Leur président ne mangerait plus que cela. Ils n’ont pas fini de « tourner en bourriques » les éleveurs passionnés, amoureux de leur
métier et de leurs bêtes. Quand on leur parle « bientraitance » animale, ils sont un peu chagrins, en pensant aux conditions de voyage et d’abatage de leur production, hors du territoire national. Voir un article édifiant
du « Monde », en date du 15 novembre 2019 sur le sujet.
Pages 18, 19 et 20
Les
« brèves ».
Inaugurations, personnalités, rubans, congratulations, le tout bien entendu, dans un entre soi de bon aloi. On dirait du Brassens...
Page 21
Evénementiel !!!
J’en suis baba. Le tour de France arrivera au Pas-de-Peyrol. Etape garantie 100% Auvergne.
Avec Bruno, Lolo, mais aussi Philippe Fabre et Christian Prudhomme, tenant « Cantal
Auvergne », la marque rouge déployée devant le vélo en pierre de Bouzentès.
On n’a pas fini de voir arriver des hordes avides de consommer,
s’installer et vivre au pays, après les belles images que les hélicoptères filmeront.
C’est bien connu, le tour de France, coute une redevance pour
ASO (plus frais de champagne, logement et promotion de personnalités, qui ne font que passer). Plus la réfection des routes (celles empruntées par l'épreuve). Mais il parait que si on payait au vrai prix, les distributions mondiale
des images de cette sympathique manifestation, ça nous couterait ho la la, c’est même pas la peine d’essayer de compter.
Bon, après, il faut accueillir
d’autres manifestations estampillées ASO (c'est dans le contrat). Mais elles ne coutent rien certainement. D’ailleurs, elles ne passent pas (ou si peu), à
la télé… le Cantal brillera, donc. Enfin si le mauvais œil ne s’en mêle pas. C’est la 13ème étape, tout de même. Heureusement, le 10 juillet ne tombe cette année, pas un vendredi 13.
Page 22
Tourisme.
Cantal destination sur tous les fronts.
Déplacements aux salons. Mais aussi des « post », sur les réseaux sociaux. Au hasard : « On
vous attend nombreux, à la 30ème foire à la châtaigne ».
Mais pas que !
Des courges (plus vraies que nature), pour fêter halloween au « grand site de France Puy Mary ». De la détente : « Lyonnais, l’Auvergne des volcans vous tend les bras » (les cratères
ne serait-il pas mot plus approprié ?)
Page 23
La culture.
C’est comme les pandas, y en a de moins en moins, faut pas dire du mal
Pages 24
Vu à la télé.
« Quand on parle du Cantal, tout le monde y gagne ». De septembre à novembre 16 citations, émissions,
dont une recette du chou farci.
Page 25
Arrêt sur image.
Les meilleures photos de la semaine Facebook@cantalauvergne et un témoignage d’une entreprise : « l’œuf du Cantal ». Pour Nicolas Reboul : la marque rouge, Cantal
Auvergne est un plus incontestable. Tant mieux.
Page 26
Expressions politiques. Dormez
braves gens !
Groupe DCI : Cocorico, ou plutôt meuh. On a gagné : « le Cantal reviendra aux 90 km/h ».
Mais, tempère Vincent Descoeur, l’un des chantres de l’affaire : « Pas sur la nationale 122».
Et c’est vrai que c’est bien triste.
Mais pas incohérent, de la part de ce gouvernement Macron, qui sait bien mépriser et parfois, comme ici, ridiculiser les
opposants à la grande marche en avant …
Groupe ROC : Il faut attirer des médecins.
Hé
oui, des maisons médicales maillent le territoire. Mais sans médecins à l’intérieur, justifient-elles l’argent investit par les collectivités ?
Groupe GRD : Radicalement pour le ferroviaire.
Avec LA bonne question : Rail pour les villes et diesel pour les campagnes ? Les GRD (de droite ou de gauche, selon
le sens du vent qui vente) font les comptes. 340 millions seraient nécessaires au plan de sauvegarde des petites lignes. L’état pose 50 millions et la région 150. Combien manquera t-il pour que la SNCF ne bascule pas le trafic TER
en trafic routier ?
Josiane Coste interpelle régulièrement les ministres à ce sujet. Nous voila rassurés.
Groupe socialiste : L'opposition brute et frontale.
Non à « l’agribasching », oui à « l’agriloving » !
Ouin ouin au pays des bisounours ?
Serge Menini