Dans une quinzaine de jours, ressenti par rapport à notre commémoration du 20ème anniversaire de l'article " le Cantal... ou la Corse sans les bombes". Nous étions
70 dans une excellente ambiance, avis unanime des participants restés concentrés pendant 4 heures avant de partager un casse croûte maison.
Le hasard a voulu
que Macron et ses obligés cantalous se réunissent pour un "moment de convivialité" quelques jours après notre rassemblement citoyen. Difficile de ne pas faire un point sur ce moment médiatique à usage électoral
essentiellement à destination d'élus à la recherche du bon cheval pour continuer de faire ce qu'ils font depuis des décennies : accompagner le département dans le déclin.
Le bal des girouettes au Rex.
Atteint de macronite
aiguë, le député « socialiste », champion dans sa loyauté à Hollande, invitait à marcher vers l’ancien cinéma, Le Rex, fermé le 31 décembre 1983 à Aurillac (photo
ci dessous). L’avenir serait-il à la nostalgie ?
Au programme, pas le moindre ordre du jour, même pas la concurrence déloyale et polluante faite au train
par la bussomanie. La rencontre people avec le jeune banquier retraité, vénéré par Calmette, suivi comme son ombre par Mézard, pouvait-elle être autre chose qu’un grand enfumage ?
Macron n’est plus ministre et pas encore candidat. Démocratiquement il n’est rien de plus que les dizaines de millions de citoyens que nous sommes. Médiatiquement c’est la star du moment.
Ses rencontres avec des chefs d’entreprise l’ont certainement conforté dans l’idée qu’il est le seul à connaître la voie à suivre pour sortir le pays du marasme pour lequel il n’est pas totalement
innocent… la fameuse loi qui porte son nom n’a pas eu les effets escomptés. Les faits sont têtus. Les bus ne remplaceront pas le train. L’ouverture des commerces le dimanche ne remplit pas les porte-monnaie des consommateurs
qui voient leur pouvoir d’achat stagner ou baisser pendant que l’industrie du luxe se porte à merveille.
Par curiosité, des citoyens sont venus découvrir
le phénomène ; contrairement à ce qu’affirme un élu anonyme dans la Montagne, ils n’ont pas assisté à un miracle. Le rassemblement convivialement dinatoire de quelques dizaines de girouettes de la
« gôche molle et consensuelle » sud cantalienne n’est que la suite logique du grand jeu qui sévit chez nous, entendez « Jacques a dit ». Nombre de vice-présidents de la CABA comme plusieurs
maires et élus de la Chataigneraie entrés en mouvance radicale par injonction impériale* ne pouvaient faire autrement que d’être présents… mais coté rassemblement des forces vives, c’est le fiasco
absolu. Où étaient les agriculteurs ? Où étaient les représentants des syndicats de salariés ?
Soutien moral à tous les militants
qui croyaient approuver Hollande en suivant Calmette…
*Si jacques Mézard, ex empereur
de théâtre de rue à l’insu de son plein gré, est sénateur sans jamais avoir été capable de monter une liste sur la ville d’Aurillac, c’est uniquement suite à des accords passés
avec Descoeur : « Je te fous la paix avec Chaudes Aigues, tu m’aides à devenir sénateur ». Depuis ce pacte, les volontés de Mézard sont paroles d’évangile pour tout élu
de droite ou de gauche qui veut durer dans le pays.