Cantal d'en haut, Cantal d'en bas

Pourquoi ne pas le dire ?

Cliquez pour agrandir. Marleix et Descoeur ont approuvé la démarche à ses débuts. Mézard, Calmette, Delcros, Marleix et Descoeur se sont fourvoyés en laissant faire. Le Cantal a perdu un de ses plus beaux fleurons.

Haras nationaux d'Aurillac : la honte pour les parlementaires cantaliens. 

Entre Géant Casino et l'aérodrome de Tronquière,les Haras nationaux à l'abandon ou en cours d'abandon.

La faute à qui ? 

La réponse est claire : à tous les politiques de droite, qui ont voulu la réforme, et de gauche, qui ont laissé faire l'administration quand ils sont arrivés au pouvoir en 2012. Aujourd'hui, comme si la perspective de voir disparaitre leur métier et leur outil de travail ne suffisait pas, le personnel encore en poste est confronté à une hiérarchie qui fait tout pour écoeurer ses agents. Pour mémoire, extrait du numéro 38 de Testu Papier de mai 2012 en cliquant ci-contre. 

Après la fête de la fraternité.

Dans la dernière mise à jour, interrogation à propos du très petit nombre de marocains présents à la fête de la Fraternité. Instigateur de cette manifestation, Lhoucine Garrouge a tenu à préciser qu'il n'avait jamais eu l'ambition de mobiliser une communauté plutôt qu'une autre. Il s'est adressé à la communauté musulmane par proximité culturelle mais français d'abord, il a apprécié d'avoir été suivi par tous ceux qu'il avait invités. Dont acte même si la question posée était largement partagée le 18 décembre dernier. 

Réforme territoriale, effets secondaires

 Collectivités : tout est bon dans la fusion… Bernard Delcros ne dira pas le contraire.

Le sénateur des Hautes Terres voit grand. La loi lui permet de se passer de l’avis des citoyens* : il en profite et tisse encore un peu plus sa toile en embobinant les élus pour dessiner « sa » Delcrosie, futur terrain d’expérimentation pour partir à l’assaut du Conseil départemental.  

Nouvelle communauté de communes.

Pas de doute, B.D. présidera HTC, Hautes Terres Communauté, regroupement de 44 communes autour de Murat, Massiac et Allanche. En parfaite cohérence avec un petit groupe de fidèles, soucieux d’éviter toute discussion, il a attendu la soirée et la nuit du 3 au 4 octobre 2016 pour organiser une réunion de « concertation » des délégués communautaires concernés alors que l’arrêté préfectoral de création est daté du 3 octobre. Même s’il a eu quelques sueurs froides, en particulier pour parler harmonisation fiscale, il a réussi à faire passer tout ce qu’il voulait : je te tiens, tu me tiens par la barbichette… Désormais place aux travaux pratiques avec la distribution des postes et la réorganisation des services. Attention aux contrats précaires : le personnel de la Maison des services de Murat ou du Pays de Murat savent de quoi il retourne… 

Nouvelles communes.

Partant du principe qu’il est plus facile de contrôler une grande commune que trois ou quatre petites, B.D. est un fervent partisan du regroupement des communes.

Gagné avec Neussargues en Pinatelle née de la fusion de Neussargues, Chavagnac, Saint Anasthasie, Celles et Chalinargues. Discussions avec Laveissière et Chapelle d’Alagnon échaudées par le phagocytage de Chastel sur Murat.

Rapide historique de la naissance du futur « grand Murat », capitale de la Delcrosie.

2011. Projet de fusion Murat/Chastel sur Murat, pendant 5 ans, silence radio.

Automne 2016, le dossier ressort en urgence des placards.

27/11. Première réunion d’information à Chastel sur Murat, les impôts seront lissés sur 12 ans.

4/12. Conseil municipal, ça grince chez les élus qui en ont entendu des vertes et des pas mûres dans les villages.

9/12. Sous la pression le maire a cédé, réunion publique pour présenter le projet de fusion aux habitants de Chastel sur Murat. Gilles Chabrier, maire de Murat, monte présenter le dossier. Les questions fusent. Eau potable ? Déneigement ? Impôts ? Employé municipal ? Seul face aux 33 habitants, les conseillers de Chastel sont restés à la maison, Gilles Chabrier, réputé pour sa légendaire sympathie, se découvre cassant et a du mal à justifier certaines mesures. Exemple : les impôts des habitants vont augmenter pendant 8 ans pour rattraper les taux de Murat, pourquoi les baux des agriculteurs concernés par les communs ont, de leur côté,  été renouvelés et bloqués pour 9 ans ? Fin de réunion, suite des palabres, un observateur extérieur imagine mal que la fusion soit possible.

11/12. Conseil municipal extraordinaire de Chastel. Miracle. 10 votes : 8 pour la fusion ; 1 vote nul ; 1 voix contre.

Curieusement, le résultat n’est pas affiché sur les panneaux prévus à cet effet dans les villages.

En moins de 3 semaines, Chastel sur Murat a été rayée de la carte sans prendre en compte les interrogations des habitants.

Suite à ces informations livrées par un habitant de Chastel, petite incursion sur le site de Murat, sur le compte rendu de la réunion du conseil municipal du 17 novembre. Surréaliste. Avant même de savoir si Chastel accepterait le projet, Murat avait fixé toutes les règles et le maire de Murat avait reçu mission de faire entériner la fusion par la préfecture, rien que ça. Comme aime à le répéter B.D. « de l’audace, encore de l’audace ». Ci-dessous quelques captures d’écran qui reprennent des extraits des délibérations de Murat le 27 novembre.  

*La loi a oublié d’imposer la consultation des citoyens avant toute modification des périmètres des collectivités. La loi a oublié d’imposer de nouvelles élections quand il y a fusion de collectivités. Résultat : tout se passe en petits comités d’élus qui se partagent le gâteau et les citoyens découvrent qu’ils sont gouvernés par des élus pour qui ils n’ont jamais voté. 

Cliquez pour agrandir. C'est clair, les deux maires de Murat et Chastel sur Murat ont tout ficelé. Nul doute que, comme c'est la coutume, B.D. a organisé les débats. A noter une considération super audacieuse : le 27 novembre le conseil de Murat savait que le 11 décembre le conseil de Chastel voterait l'adhésion.

Cliquez pour agrandir. Chastel n'est qu'un début : Murat voit grand... mais Laveissière a refusé la fusion pour le moment.

Cliquez pour agrandir. Emballez, c'est pesé, Murat décidera de tout...

La maison des services de Murat devenue, nid de coucou parlementaire.

Elle est où la transparence ?

« Information » enfumée des populations, deuxième.

Imaginons un citoyen du Cézallier curieux du sort que lui réservent les conseillers communautaires. Naïvement il va sur le site de la communauté et consulte le relevé des délibérations pour avoir des réponses aux questions qu'il se pose. A propos de la taxe d’habitation à prévoir à partir du 1er janvier 2017 dans « Hautes Terres Communauté », voici l’intégralité de ce qu’il découvre. (Si vous pouvez écrire une synthèse accessible, merci de nous la transmettre). 

SCHÉMA DE COOPERATION INTERCOMMUNALE DISPOSITIONS FISCALES

Harmonisation du régime d'abattement de taxe d'habitation

Les communautés de communes du Pays de MURAT, du pays de MASSIAC et du CEZALLIER vont fusionner à compter du 1er janvier 2017 au sein d'un nouvel EPCI.

Un certain nombre de mesures fiscales sont à anticiper afin de favoriser la fusion.

Dans ce cadre là, les trois communautés de communes ne disposent pas de régime propre d'abattements de taxe d'habitation.

Les taux d'abattements applicables correspondent au minimum prévu par la loi : 10% pour les personnes à charge 1 et 2, 15% pour les personnes 3 et plus.

Sur le territoire du futur EPCI, les communes de CHANTERELLE, LANDEYRAT, MARCENAT, MONTBOUDIF et LA CHAPELLE LAURENT ont voté un abattement général à la base de 15%. Pour avoir recours au lissage du taux de Taxe d'Habitation à compter du 1er janvier 2017, l'homogénéisation des abattements est un préalable obligatoire. A cet effet, les EPCI préexistants doivent délibérer de manière concordante avant le 1er octobre 2016.

Le conseil : 

-décide d'instaurer son propre régime d'abattements de taxe d'habitation et de procéder à- l'intégration fiscale progressive du taux de Taxe d' Habitation ; 

-fixe de manière concordante avec Murat et Massiac les taux d'abattement applicables- Ils correspondent au minimum prévu par la loi : 10% pour les personnes à charge 1 et 2, 15% pour les personnes 3 et plus.

A défaut, une délibération du nouvel EPCI doit être prise avant le 15 avril 2017.

Exonération CFE

Le nouvel EPCI sera doté de la Fiscalité Professionnelle Unique et collectera en totalité la Contribution Foncière des Entreprises en lieu et place des communes.

La commune d'ALLANCHE pratique actuellement le régime d'exonération suivant :

sont exonérés de CFE : 

-les médecins et auxiliaires médicaux,- 

-l’exonération au profit des créations d'entreprises en zone de revitalisation rurale ainsi- qu'aux reprises et créations d'entreprises industrielles en difficulté.

La commune d'ALLANCHE a également supprimé l'exonération de CFE et de CVAE accordée par la loi au profit des gîtes ruraux et meublés de tourisme.

Les exonérations de CFE doivent faire l'objet d'une délibération concordante des 3 conseils communautaires avant le 1er octobre 2016 pour être applicables en 2017.

Les exonérations seront maintenues en 2017 sur le périmètre concerné (commune d'ALLANCHE). Si une délibération n'est pas prise par l'EPCI avant le 1er octobre 2017, les exonérations ne sont pas reconduites l'année suivante. En tout état de cause, l'EPCI devra délibérer à nouveau pour instaurer des exonérations car il sera considéré comme un nouvel établissement.

Pour information, l'exonération de CFE et de CVAE au profit des médecins est prévue par le code des impôts en Zone de Revitalisation Rurale. Elle a été instaurée par le Département depuis 2005.

Pour ce qui concerne les bases minimum de CFE, l'harmonisation est actuellement du ressort des communes qui ne sont pas dans un EPCI à Fiscalité Professionnelle Unique, ce qui est difficile à mettre en place de manière concordante avant le 1er octobre 2016.

En 2017, ce sont les bases minimum de 2016 qui seront reprises sur leurs différents périmètres. Le nouvel EPCI devra prendre une délibération avant le 1er octobre 2017 pour harmoniser les bases minimum de CFE. A défaut, la DGFIP détermine un barème qui s'appliquera en 2018.

Maison de santé de Murat : accouchement très difficile

Les yeux plus gros que le ventre ?

Bernard Delcros veut laisser des traces dans l'histoire de Murat. Audacieux comme personne, il s'est mis en tête d'avoir "sa" maison de retraite. 

Premier problème : il a voulu se passer de l'avis des professionnels de santé déjà installés. 

Deuxième problème, l'implantation géographique. Il a choisi un terrain à deux pas de l'Hôpital de Murat où des locaux vides auraient parfaitement pu être aménagés.

Troisième problème, la construction elle-même. Il a choisi un immeuble ravagé par un incendie en plein coeur de Murat.

Quatrième problème, le montage financier et le cout. Sont impliqués dans l'histoire, la commune, la communauté de communes et Logisens qui devront payé les prévisions et les dépassements.

Ci-dessous, trois photos qui illustrent les effets d'une audace présidentielle (de com com) devenue sénatoriale...

Cliquez pour agrandir. Entre l'hôpital et la (peut-être) future maison de santé sans médecins, une centaine de mètres de parking.

Façade en équilibre précaire, bonjour le coût de l’échafaudage installé depuis déjà des mois.

Derrière la façade, tout reste à faire et n'a toujours pas démarré. B.Delcros avait-il dans l'idée de faire porter le chapeau à Hautes Terres Communauté" qui hérite de cet encombrant bébé.

En Châtaigneraie aussi...

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De notre envoyé spécial en « Grande » Châtaigneraie.

Pauvre Pays !

Des quatre Communautés de la Châtaigneraie, en voici plus qu’une seule, théoriquement opérationnelle ce 1er janvier. Le siège sera installé à Saint-Mamet. Chaque Communauté y enverra siéger 17 conseillers, ce qui en fera, sur la ligne d’arrivée, 68 et au-delà puisque certaines communes disposeront de trois voire quatre représentants au lieu de deux comme la majorité d’entre elles. Pour composer le nouveau bureau, chaque Communauté déléguera 5 membres dont trois avec le grade de vice-président (1). Avec un total de douze vice-présidents serrés tout contre la nouvelle élite du cru, le nouveau président de la Châtaigneraie, il faut s’attendre à ce que la dépense (de fonctionnement) progresse bien au-delà du raisonnable, car il ne fait aucun doute que, l’armée mexicaine une fois déployée - pour quel mieux être et quelles économies d’échelle ? ce que nul ne sait - nous nous destinions dorénavant à planer sur les sommets : Renouvellement de la flotte de véhicules, embauche des petits amis et, monument à venir, pas du tout inimaginable, la construction d’un bel édifice pour mettre toute cette nouvelle aristocratie à l’abri des intempéries. La gabegie a donc de beaux jours devant elle.

Plus grave encore, avec le solide appétit qu’on lui connaît, se profile à l’horizon, avec le possible titre de Général en chef, le très démonstratif Teyssédou, ci-devant pape des JA ( jeunes agriculteurs du CNJA ) dont il est à redouter qu’il se méprenne sur le sens de ce que l’on attend de lui. Ami prononcé de la modernité, on a pu lire notamment ses appréciations sur le développement de l’éolien. Ne disposant d’aucun mandat d’aucune sorte pour se lancer dans ce type d’aventure, nous lui recommandons la tranquillité la plus absolue dans ce domaine et d’oublier le rêve de quelques-uns consistant à transformer notre belle Châtaigneraie en un nouveau Lévézou (2). Pour en décider, on verra ça en 2020, après les prochaines municipales. Avertissement sans frais aux élus se sentant pousser des ailes qui seraient tentés de le suivre dans cette voie, ils seront désignés et boycottés comme il convient dès que leur position sera connue. A bon entendeur salut !

(1) Dans le lot, pour ce qui est de Montasalvy, ne figure aucun des poulains de l’écurie Mézard : PLIC ( Calvinet), PLOC ( Ladinhac) et PLOUC ( Cassaniouze) seraient, aux dernières nouvelles, extrêmement dépités.

(2) En Aveyron tout proche, la petite région de Lévézou se trouve être salie, défigurée, saccagée pour longtemps par l’implantation de plus de 100 éoliennes. Cela vaut la peine de s’y déplacer pour mesurer toute l’étendue du désastre...

Et, à propos de l’éolien

Les Amis des énergies « renouvelables », « vertes » nous ont amusés tout le mois dernier avec les automobiles polluantes, à faire circuler un jour sur deux, etc … Pauvres gens ! Que ne disent-ils pas la vérité dans sa globalité ? Le voisin allemand, pour faire plaisir à ses « verts » a renoncé partiellement au nucléaire et, pour le remplacer, choisi de privilégier l’éolien. Mais, pas de chance, ça ne fonctionne pas aussi bien que prévu. Alors, pour suppléer le manque de production plus de 80 % du temps (!!!), ils ont développé des centrales thermiques à charbon qui de façon certaine, empoisonnent en particules soufrées une bonne partie de l’Europe, le Nord Est de la France pouvant être ponctuellement concerné. D’où cette pollution stagnante en décembre qui trouve là son origine exacte. Alors, ne serait-ce que pour cette raison, doit-on laisser faire et nous embarquer dans un système qui ne réjouit, pour l’essentiel que les spéculateurs et autres financiers de la planète « verte » ? Bien sûr que non ! Ici, que les zozos mal inspirés en mal de soi-disant modernité ne prennent pas leurs désirs pour la réalité et envisagent de se méfier s’ils étaient tentés de passer outre nos préventions. A bon entendeur salut !

Le bon peuple en a marre des trafiquants

de toutes sortes et des gaspilleurs

de l’argent public.

Regardez-les donc se payer notre tête. Derniers soubresauts de l’affaire TAPIE, la femme LAGARDE, reconnue coupable d’avoir souscrit aux manœuvres du voyou bien connu, dispensée de toute condamnation ! On rêve. Quand de pauvres pas très futés écopent du maximum à la moindre incartade (1). Une pétition circule. Si ce n’est déjà fait, signez-la sans tarder ! (sur GOOGLE : change.org).

Les DELCROS, DESCOEUR et autres MEZARD devraient se méfier et prendre garde à la colère du peuple, qui gronde. Les temps changent et ils ne s’en rendent même pas compte. A bon entendeur salut !

(1) Le 13 mai 2016 dernier une personne sans domicile fixe de 18 ans qui s’était introduite dans une maison de Figeac pour y voler du riz et des pâtes “par nécessité”, a été condamnée à 2 mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Cahors.

Commentaires

20.07 | 23:56

Du bon boulot de journaliste. J'applaudis des 2 mains ! Et j'en redemande.

26.03 | 18:58

Tellement vrai, bien vu. Merci

10.03 | 15:54

Heureusement il y a aussi une majorité de bonnes volontés même si notr...

09.03 | 12:23

Je découvre votre site, bravo j'arrive de la banlieue Parisienne, installé de...