Chronique d’un effondrement annoncé (2).
Mais que se passe-t-il ? Pour le savoir, vous avez tout
intérêt à faire montre d’un brin de curiosité …
Tandis qu’à Parlan Michel T., le pacha local (voir les précédentes
mise à jour des 2.09 et 14.10) , persévère dans ses lubies les plus folles, (rien ne saurait l’arrêter – pense-t-il), les as de l’éolien industriel continuent d’avancer leurs pions comme si de rien
n’était quand la France entière se couvre d’associations par milliers, composées de gens entrés en vraie résistance contre les financiers du vent. De nombreux élus ne tarderont pas à constater qu’ils
ont réussi à se couper irrémédiablement des majorités qui les avaient portés aux responsabilités. Ici ou là, de vigilants citoyens ont d’ailleurs commencé de dresser des listes, celles de
ceux qui auront contribué, en pure imbécillité, à détruire l’âme de nos paysages.
Cela dit,
bon nombre de gens ne se rendent pas bien compte de ce qui est en train de se faire par quelques uns (toujours les mêmes) qui usent et abusent de leur position pour entraîner la société locale vers de grandes catastrophes environnementales
dont immanquablement ils se diront pas responsables quand les dés auront été jetés, les dégâts palpables constatés.
Un des moyens classiques
utilisés par ceux-là est de se montrer dans la presse locale qui leur sert la soupe à qui mieux mieux, sans restriction aucune. Pour s’en convaincre, reprenez LA MONTAGNE du lundi 23 octobre, compte-rendu paru le lendemain même
de l’événement (La Fête de la Châtaigne, à Mourjou), ce qui est rarissime, et permet donc de supposer l’entregent du personnage qui occupe tout le centre de la page. Il s’agit bien du bellâtre de Parlan,
sorte de lou ravi de la crèche, comme en vitrine, que l’on sent si fier de ce à quoi il pense être parvenu. C’est un triomphe. Qu’il se rassure, ça ne durera pas. De la discorde généralisée,
Il ne tardera pas à récolter les fruits et il est à parier (rumeur locale) qu’il ne franchira pas l’obstacle des prochaines municipales de 2020.
Les
yeux commencent à se dessiller. D’aucuns commencent à comprendre comment les prétendues novations administratives qu’était supposée contenir la dernière réforme territoriale, n’auront au final
engendré aucune amélioration significative de la situation. Et cela, d’autant plus facilement que les « élites » politiques locales auront soit prêté la main soit manifesté une très
molle détermination quand il s’est agit de s’opposer à la manœuvre de véritable dissolution du département. DESCOEUR, MEZARD, DELCROS, etc …
Pour vous en convaincre, reprenez LA MONTAGNE du 28 octobre, page 16 : « On essaye de tuer les communes. » Le maire de Vieillespesse, Joël LAGLOIRE et ses deux adjoints, Aimé BAGUET et Agnès AMARGER
y exposent avec beaucoup de simplicité tout le mal qu’ils pensent de ce que nous vivons, de ce qui nous est imposé. Cet article est un véritable morceau d’anthologie et il est loisible de se demander comment il a pu franchir
les lignes de sûreté et arriver tel quel au cœur de notre journal préféré. Braves gens, découpez-le ! Conservez-le ! … C’est une pépite.Alors, comment résister au plaisir de
recopier le petit encadré en bas de page :
« Pas plus d’éoliennes. Actuellement, deux éoliennes sont situées sur la commune.
Un chiffre qui ne va pas changer. « Ce ne sont pas les sollicitations qui manquent, pourtant ! sourit le maire, mais franchement, vu ce que ça nous rapporte, cela ne vaut pas le coup de modifier nos paysages. »
Passé le coup de force du 6 octobre (prise d’une délibération qui va à l’encontre du souhait majoritaire de la population opposée à l’installation
d’éoliennes industrielles sur le territoire de la commune), l’illusionniste de Parlan pourrait peut-être, de ce côté de la montagne, recevoir quelques leçons de bonne gestion communale. On peut rêver, pourquoi
pas ?
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