Gardarem lou moral

Cliquez pour agrandir. Tract distribué le 22 octobre à Mourjou.

Mise à jour du 31 octobre 2017

Chronique d’un effondrement annoncé (2).

Mais que se passe-t-il ? Pour le savoir, vous avez tout intérêt à faire montre d’un brin de curiosité …


Tandis qu’à Parlan Michel T., le pacha local (voir les précédentes mise à jour des 2.09 et 14.10) , persévère dans ses lubies les plus folles, (rien ne saurait l’arrêter – pense-t-il), les as de l’éolien industriel continuent d’avancer leurs pions comme si de rien n’était quand la France entière se couvre d’associations par milliers, composées de gens entrés en vraie résistance contre les financiers du vent. De nombreux élus ne tarderont pas à constater qu’ils ont réussi à se couper irrémédiablement des majorités qui les avaient portés aux responsabilités. Ici ou là, de vigilants citoyens ont d’ailleurs commencé de dresser des listes, celles de ceux qui auront contribué, en pure imbécillité, à détruire l’âme de nos paysages.

Cela dit, bon nombre de gens ne se rendent pas bien compte de ce qui est en train de se faire par quelques uns (toujours les mêmes) qui usent et abusent de leur position pour entraîner la société locale vers de grandes catastrophes environnementales dont immanquablement ils se diront pas responsables quand les dés auront été jetés, les dégâts palpables constatés.

Un des moyens classiques utilisés par ceux-là est de se montrer dans la presse locale qui leur sert la soupe à qui mieux mieux, sans restriction aucune. Pour s’en convaincre, reprenez LA MONTAGNE du lundi 23 octobre, compte-rendu paru le lendemain même de l’événement (La Fête de la Châtaigne, à Mourjou), ce qui est rarissime, et permet donc de supposer l’entregent du personnage qui occupe tout le centre de la page. Il s’agit bien du bellâtre de Parlan, sorte de lou ravi de la crèche, comme en vitrine, que l’on sent si fier de ce à quoi il pense être parvenu. C’est un triomphe. Qu’il se rassure, ça ne durera pas. De la discorde généralisée, Il ne tardera pas à récolter les fruits et il est à parier (rumeur locale) qu’il ne franchira pas l’obstacle des prochaines municipales de 2020.

Les yeux commencent à se dessiller. D’aucuns commencent à comprendre comment les prétendues novations administratives qu’était supposée contenir la dernière réforme territoriale, n’auront au final engendré aucune amélioration significative de la situation. Et cela, d’autant plus facilement que les « élites » politiques locales auront soit prêté la main soit manifesté une très molle détermination  quand il s’est agit de s’opposer à la manœuvre de véritable dissolution du département. DESCOEUR, MEZARD, DELCROS, etc …

Pour vous en convaincre, reprenez LA MONTAGNE du 28 octobre, page 16 : « On essaye de tuer les communes. » Le maire de Vieillespesse, Joël LAGLOIRE et ses deux adjoints, Aimé BAGUET et Agnès AMARGER y exposent avec beaucoup de simplicité tout le mal qu’ils pensent de ce que nous vivons, de ce qui nous est imposé. Cet article est un véritable morceau d’anthologie et il est loisible de se demander comment il a pu franchir les lignes de sûreté et arriver tel quel au cœur de notre journal préféré. Braves gens, découpez-le ! Conservez-le ! … C’est une pépite.Alors, comment résister au plaisir de recopier le petit encadré en bas de page :

« Pas plus d’éoliennes. Actuellement, deux éoliennes sont situées sur la commune. Un chiffre qui ne va pas changer. « Ce ne sont pas les sollicitations qui manquent, pourtant ! sourit le maire, mais franchement, vu ce que ça nous rapporte, cela ne vaut pas le coup de modifier nos paysages. »

Passé le coup de force du 6 octobre (prise d’une délibération qui va à l’encontre du souhait majoritaire de la population opposée à l’installation d’éoliennes industrielles sur le territoire de la commune), l’illusionniste de Parlan pourrait peut-être, de ce côté de la montagne, recevoir quelques leçons de bonne gestion communale. On peut rêver, pourquoi pas ?

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un bon moyen de joindre l'utile à l'agréable

« Lire et faire lire » Cantal

recrute de nouveaux bénévoles.

Le programme « Lire et faire lire » : plaisir de lire, plaisir de partager.

« Lire et faire lire » est un programme national éducatif d’ouverture à la lecture et de solidarité intergénérationnelle. À la demande des directeurs des structures éducatives et culturelles (crèches, écoles maternelles et primaires, collèges, centres de loisirs, bibliothèques...) et en cohérence avec le projet éducatif et les pratiques pédagogiques, des bénévoles de plus de 50 ans offrent une partie de leur temps libre aux enfants pour stimuler leur goût de la lecture et favoriser leur approche de la littérature.

Des séances de lecture à haute voix sont ainsi organisées en petit groupe, une ou plusieurs fois par semaine, durant toute l’année scolaire, dans une démarche axée sur le plaisir de lire et la rencontre entre les générations.

« Lire et faire lire » dans le Cantal

Dans le Cantal, « Lire et faire lire » regroupe une quarantaine de bénévoles qui interviennent régulièrement dans autant de structures éducatives (écoles maternelles et primaires, crèches, centres de loisirs, bibliothèques, Relais Petite Enfance…), principalement sur l'arrondissement d'Aurillac.

Ce projet est coordonné au plan départemental par la Fédération des Associations Laïques (FAL) du Cantal. En plus des séances de lecture conduites par les bénévoles, des rencontres mensuelles sont proposées pour échanger, ainsi que des formations pour démarrer ou pour progresser. Par ailleurs, « Lire et faire lire » Cantalparticipe régulièrement aux événements locaux dans le domaine de la littérature jeunesse.

« Lire et faire lire » Cantal recrute de nouveaux bénévoles.

Soucieuse d’élargir toujours plus son activité, l’association « Lire et faire lire » recherche en permanence de nouveaux bénévoles et de nouvelles structures d’accueil. Plus particulièrement, des bénévoles sont recherchés dans (ou autour) des communes de Saint-Flour et de Laroquebrou, ainsi que sur le territoire de la Communauté de communes Cère et Goul en Carladès. Enfin, toutes les structures éducatives intéressées par l'accueil de bénévoles peuvent également se manifester.

Dans tous les cas de figure, et pour toute question, vous pouvez prendre contact avec la coordination du groupe « Lire et faire lire » Cantal.

Contact :

Lire et faire lire ; FAL du Cantal ; Rue du 139ème R.I. ; 15012 AURILLAC CEDEX

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Quand la presse locale fait monter l'adrénaline.

La fête n’est pas tombée du ciel.

A l’initiative du SMSACR15 et en coordination avec le SIVU Auze Ouest Cantal, rencontre et animations à Saint-Etienne Cantalès, au marais du Cassan et de Prentegarde pour symboliser la possible entente entre la protection de l’environnement et le maintien d’une activité agricole.

Comptes rendus dans les journaux locaux : c’était la fête au marais, personne ne signale qu’il y avait des organisateurs ! Baptiste Servans, du SMSACR15, s’oppose à la FDSEA toute puissante : est-ce une raison pour boycotter son implication et celle de ceux qui ont travaillé avec lui? Quand les JA organisent le concours de labour, imagine-t-on un reportage ne parlant pas des jeunes agriculteurs ?

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Lynki ou pas lynki, parlons en.  

ENEDIS s’est engagé dans un énorme chantier : remplacer 35 000 000 de compteurs électriques  par des compteurs réputés « intelligents », à coup sûr communicants. Plus besoin de releveurs de compteurs, tout sera enregistré électroniquement… tant pis pour ceux qui ne sont pas premiers de cordée, c’est de nouveaux petits boulots qui vont disparaître. Cout de l’opération, entre 6 et 8 milliards, pour un groupe endetté jusqu’au cou, le caprice est d’autant plus incompréhensible que personne n’ose dire simplement l’objectif qui est derrière.

Problème de santé lié à la transformation des appartements en four à micro-ondes (peut-être), atteinte à la propriété privée même si les compteurs appartiennent aux communes à l’insu de leur plein gré (c’est certain), atteinte à la vie privée (c’est certain aussi)  L’Allemagne qui s’était lancé dans l’aventure vient d’arrêter le massacre… mais dans ce cas précis, elle n’est pas considérée comme un exemple à suivre.

Localement, comme un peu partout en France, un collectif pour s’opposer à cette absurdité est en cours de formation. Réunion à la Loupiote, café associatif. Plus de 60 personnes, y compris sur le trottoir du local trop petit. Interventions de deux militants Robin des Toits montés de Toulouse. Suite à de nombreux échanges sur le site « un autre Cantal », riches débats autour des questions posées par cette évolution, ne parlons pas de progrès.

Pas un mot dans la Montagne… mais quelques jours plus tard, mini reportage pour donner à la virgule près la position d’ENEDIS sur le sujet.

Avec un tel enfumage, la révolution n’est pas pour demain.

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Débats chez les amis de Testu.

Lors de notre dernière réunion, débats très animés autour du rôle des associations dans la vie de la cité. Si personne ne met en doute le travail des bénévoles associatifs, deux questions ont suscité de longs échanges.

1)Rôle de l’associatif.

Clairement, dans certaines maisons de retraite, dans de nombreuses écoles et ailleurs, les associations des familles ou de parents d’élèves améliorent considérablement la vie des structures. Question : que se passerait-il sans bénévoles ? Où est l’égalité de la formation des enfants quand les moyens mis à disposition pour certaines activités influencent très clairement le niveau des activités proposées ?

« Les familles et les parents n’ont qu’à s’impliquer ! » Argument souvent entendu mais qui nie une réalité : toutes les familles et tous les parents n’ont pas les mêmes moyens. Résultat : plus ça va bien chez toi, plus ça ira bien dans ton école ; plus ça va mal chez toi… Exactement l’inverse de ce que l’Etat est supposé apporter. 

Dans l’accueil des migrants, le collectif « on est fait pour s’entendre » et les associations humanitaires d’Aurillac (Secours Populaire, Secours Catholique…) font un travail relationnel aussi utile que remarquable. La mairie le reconnaît. Invitation à une petite cérémonie organisée à l’occasion de la journée de la Fraternité générale. Rien à dire ou presque...

2)L’humain à géométrie variable ?

Madame le Préfet et Monsieur le maire ont félicité les membres du collectif. Discours sincères et humains, c’est certain.

Propos plus surprenants quand tous les deux expliquent que l’administration ne peut pas faire dans l’humain comme les associations. Les fonctionnaires recevraient-ils des consignes pour faire du chiffre plus que de l’humain ?  Les décideurs créent-ils des conditions de travail telles qu’elle interdit, de fait, une prise en charge humaine des usagers ?

Si l’action des associations et des administrations est différente et complémentaire, espérons que l’humain reste la priorité des priorités à tous les niveaux. 

l'Idiot 01.11.2017 10:55

L'Allemagne abandonne les éoliennes qui ne sont que du fric et du vent, la France les récupère. Idem pour les compteurs "intelligents". Quant à la montagne !!!

Commentaires

20.07 | 23:56

Du bon boulot de journaliste. J'applaudis des 2 mains ! Et j'en redemande.

26.03 | 18:58

Tellement vrai, bien vu. Merci

10.03 | 15:54

Heureusement il y a aussi une majorité de bonnes volontés même si notr...

09.03 | 12:23

Je découvre votre site, bravo j'arrive de la banlieue Parisienne, installé de...