En marche, vers le passé ?

Mise à jour du 28 juin 2017

Cliquez pour agrandir. Le 10 juin, interdiction de faire campagne... sauf en Pays de Montsalvy ?

La loi, on s’en fout.

Pour suivre, rattraper et doubler le marcheur de Calvinet, le cumulard de Montsalvy n’a pas bricolé : affichage sauvage, campagne le samedi en toute illégalité.

De plus, un tract anonyme d’une parfaite mauvaise foi (un ne va pas sans l’autre) est tombé du ciel dans la nuit du vendredi 16 au samedi 17 juin. 

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Qui se dit quoi ?

Lundi 19 juin. Réactions (fictives, le terme est à la mode) de nos VAP en  se rasant, ou en se maquillant, devant leur glace. A vous de dire qui se dit quoi…

1)« -Ouf ! C’est fini, je n’ai rien dit en public, la Patricia n’est pas passée, celle là au moins ne me cassera plus les pieds d’un moment et Bony est trop nul pour être nuisible. Jarlier viré me foutra la paix et on va avoir du sport au département, personne ne fait la maille chez eux pour remplacer Descoeur qui, pourtant, ne valait pas cher ».

2)-« ah les cons, ces pauvres électeurs ! Leur fourguer Bony à ma place et mettre une claque à Jarlier, qui l’eut cru ? On leur ferait bien avaler n’importe quoi… »

3)-« c’est gagné, la belle vie parisienne recommence mais Marleix ne sera plus là pour me dresser. Ils auront bien quelqu’un pour me dire ce qu’il faut faire. Il faut pas que j’me trompe avec les assistants. Pourquoi pas prendre la mairesse de Valette, elle est pas mal, elle parle bien…* »

4)-« c’était quoi cette galère ? Obligé de serrer les mains de n’importe qui. Avoir l’impression de passer un oral d’exam à chaque réunion publique pour se faire doubler par l’autre incapable… il m’y reprendra pas, le Jacques qui se prétendait imbattable en magouille électorale. Finalement il est sans doute plus fort avec les élus qu’avec les électeurs de base. »  

5)-« ces petits électeurs, ça vaut rien. Avec Bony et Descoeur, nous voilà bien plantés. Les journalistes parigots n’ont pas fini de se foutre de nous. C’est bien la première fois que j’n’arrive pas au bout de mon plan. Calmette va recommencer son cirque et répéter que Danemans n’était pas le bon cheval, « je vous l’avais bien dit ». »

6)-«ce sera pour la prochaine fois, je les aurai tous ces vieux politicards réacs. Finalement Jarlier ne fait pas la maille, aller se venger en démissionnant de l’hôpital… il pourrait le payer cher »

7)-« il a l’air malin le « ministre de l’agriculture », conseiller électoral de Macron : le Cantal qu’il prétend connaître a élu deux réacs FDSEA et aucun marcheur. Ils ne pourront pas dire qu’ils n’étaient pas prévenus ».

8)-« la Patricia et son frangin cégétiste, ils vont voir de quel bois je me chauffe. Bony député à ma place, Marleix qui s’en tire comme un chef, un cauchemar. »   

Réponses, dans le désordre : Pierre Jarlier, Alain Calmette, Vincent Descoeur, Jacques Mézard, Patricia Rochès, Bernard Delcros, Alain Marleix, Jean Yves Bony.

*Rajout du 28 juin. L’information, qui avait fuité, est aujourd’hui officielle. Valérie Cabecas est bien assistante parlementaire de J.Y. Bony. Elle est aussi : mairesse de Valette, conseillère départementale élue contre le candidat officiel de la droite départementale, vice-présidente du Conseil départemental, vice-présidente de la communauté de communes Pays Gentiane…

Pour s’occuper de Jean Yves Bony qui en a plus que besoin, la reine du cumul à la cantalienne va-t-elle abandonner des mandats électifs ou risque-t-elle de tomber dans des missions de type fictif ?

Commentaire du 30 juin : sitôt paru, sitôt commenté... par Patricia Rochès : 

"Si je puis me permettre, juste 

ma phrase c'est celle là : Marleix doit bien se marrer. Jarlier battu et qui appelle à voter pour lui et son candidat même dans ses rêves les plus fous il n'avait certainement jamais imaginer cela...>  

Si ma phrase est la seconde. je ne parle pas comme cela des électeurs...

je pense que simplement il est bien difficile de changer les mentalités.

qu'effectivement cela va bien à nos politiques de faire croire aux électeurs que tout est bien compliqué et que les seuls à pouvoir faire qqch sont les vieux hommes avec de l'expérience.

J'ai mal au coeur pour mon territoire. Sincèrement...>  

et quand je vois en plus l'emploi qui est fait de l'argent public comme le stade synthétique non homologué de saint flour (500 000 euros pour la première tranche)qui sera parmi les plus chers de france sinon le plus cher et pour lequel le département donne 165 000 euros et la région pas mal aussi que l'on fait passer d'intérêt communautaire pour piquer 60 000 euros pour le réaliser à la com com. et je ne vous parle pas de la liaison entre saint georges et le leclerc...

 On ment aux élus et aux électeurs. c'est cela qui est triste.>  

 Je suis contente du résulat. Il y a des défaites qui ont le goût de viactoire.

 un second tour on avait pas vu cela depuis des dizaines et dizaines d'années...

 en plus avec une femme !

 Je sais que pour vous ca n'est pas frocèment important et pourtant c'est un signe !

et je vis la diffculté d'être une femme dans ce milieu dur de macho !  

pour ce qui est de la cgtiste qui a un lien avec moi à l'hopital c'est ma soeur aînée. (une femme donc pas mon frangin)

Si je puis me permettre une dernière remarque : le terme de mairesse s'emploie pour parler de la femme du maire ou pour parler de manière péjorative de mme le Maire. ce qui est peut être le cas dans votre billet..."

Commentaire d'une lectrice assidue : 

"bonjour

pour info Bony/Marleix ont eux aussi battu le pavé le samedi veille des élections à st flour, sans tract, mais en allant serrer les mains chez les commerçants et sur les marchés ."

Jacques Mézard,

ministre en « première lente »*.

Déception chez tous ceux qui imaginaient Jacques Mézard converti à la marche rapide pour faire avancer les dossiers. De son mois passé rue de Varenne, la toute petite histoire retiendra une décision porteuse de continuité sans changement.

La presse locale a jugé utile de mettre en avant l’action du ministre sous prétexte qu’il a pris la décision de fixer un calendrier pour le versement de certaines aides PAC… sans en préciser le contenu et le déroulé. De quoi s’agit ? En juin 2017 Jacques Mézard vient, entre autre, de décider que certaines aides 2016 seraient versées en 2018 !

*Allure d’un tracteur agricole qui avance au ralenti.

Article paru dans SUD OUEST le 22 juin. Pensez-vous que ce calendrier aura un retentissement historique ou ne fera que confirmer ce que tout le monde sait ? Les retards accumulés sont le résultat des suppressions d'agents chargés d'instruire les dossiers et ce n'est pas en supprimant des fonctionnaires que les choses iront plus vite.

Moment de vie.

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Impossible de ne pas vous le dire.

« -Vous viendrez, c’est la fête d’été à notre résidence. »

Bien évidemment plaisir à l’idée d’être invité à la fête de la maison de retraite où mamie est pensionnaire depuis six mois. Occasion de rencontrer des visages connus, des amis, de quelques décideurs cantaliens… et, surtout, formidable moment où, tous radars intérieurs en action, je m’interdis de ne pas vivre à fond ce moment d’humanité. Cerise sur le gâteau, repas partagé avec mamie, deux dames frappées par les années et une troisième, victime, beaucoup trop tôt, de la maladie.

Expression orale difficile. Verre d'eau et/ou cocktails chimiques et colorés à prendre avant ou pendant le repas. Gestes saccadés pas toujours contrôlés. Questionnement des aides de vie qui gardent un secret, le menu du repas, mais qui ne savent plus parler aux anciens sans une touche affective sur l’épaule ou le bras pour rétablir le contact.

Après la sangria et les amuse-gueules melon, paélia, cantal, cornet de Murat et fraises, avec, ou sans, petit rosé parfaitement rafraichi. Un regard, un sourire, deux mots sur le passé d’un quartier d’Aurillac. Empathie réciproque. Un cube de fromage en échange d’une crevette décortiquée… partout autour, la même ambiance. Un soixantenaire qui prend en charge sa maman de quatre-vingt cinq ans. Une petite fille de douze ans  qui circule, sourire aux lèvres, entre les tables. La vie dans sa simplicité la plus absolue.

Impossible de ne pas penser à nos experts en croissance économique : qu’attendent-ils pour venir partager du temps avec les résidents et, s’ils ne sont pas totalement détruits humainement, pour venir comprendre que l’urgence c’est de mettre ou de remettre de l’humain du début à la fin de la vie.

Mesdames et messieurs de l’ARS, vous ne savez plus compter sans attribuer des coefficients à des pourcentages calculés sur des critères objectivement codifiés pour gaver des logiciels conçus par des cerveaux déconnectés : venez partager des repas et des moments de vie avec ceux qui vivent le sort… qui vous attend. Vous ne sortirez pas indemnes… mais vous n’admettrez plus que votre hiérarchie se contente de réclamer des chiffres, toujours des chiffres. Créer de l’emploi dans l’humain est une urgence. Arrêtons de classifier, de catégoriser. Prenons le temps d’inventer des lieux de vie, mélanges de générations qui redonneront de l’humanité à notre société.

Ces lignes n’étaient absolument pas prévues pour cette mise à jour. Elles se sont imposées en ardente obligation pour répondre à ceux qui se fabriquent des questions artificielles pour justifier leur acharnement à éviter les vrais enjeux de notre si court passage sur terre.

Merci d’avoir partagé ce moment qui a retardé la mise à jour prévue ce 28 juin.

Bernard Bonhoure.

NB : lieu non identifié pour ne pas faire de pub mal placée mais l'établissement, son personnel et ses administrateurs se reconnaitront. 

Inauguration.

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Journée test à Saint Saury.

Il y a les "pour", on les entend peu mais ils sont écoutés, il y a les "contre", on les entend beaucoup mais ils ont le sentiment de ne pas être écoutés. Nouvel exemple avec l'inauguration à 17 heures, aujourd'hui 30 juin, du parc éolien de Saint-Saury. 

Traditionnelle réunion dans la plus pure courtoisie républicaine ou occasion de faire le tri entre partisans et adversaires du renouvelable par le vent ? Vincent Descoeur, le nouveau député sera-t-il du coté des invités officiels ou du coté des opposants qui ne manqueront pas de se faire entendre ?

Très loin d'imaginer que la politique peut se résumer à un dossier, que l'on peut se vanter d'avoir fait élire un adversaire par calcul électoral, à centre d'intérêt unique, et que tout est noir ou blanc, je vous laisse juge de trancher en prenant connaissance des deux communiqués adressés par "Vent debout 15". 

Bien évidemment il serait bon que des partisans du champ éolien de Saint Saury fasse part de leur point de vue dans la prochaine mise à jour.

B.B.

VENT DEBOUT 15

Comité de vigilance

contre l’installation d’éoliennes industrielles en Châtaigneraie cantalienne.

 Communiqué de presse

28 juin 2017

ALERTE INVASION

Ils sont en train de s’engouffrer dans la brèche. Arrêtons-les !Maintenant, après Saint-Saury, plusieurs projets menacent directement tout l’ouest de la Châtaigneraie. A la manœuvre – il faut le savoir – le Président de la nouvelle Communauté de communes, Michel TEYSSEDOU. Partisan des solutions radicales, « homme de progrès » - comme ils disent – il est en train d’instiller le poison éolien dans le paysage. Dernière manœuvre en cours : l’instauration des PLUi ( plan Local d’Urbanisme intercommunal ) qui crée une niche pour l’éolien quand la loi ne l’ y contraint pas. Façon de fabriquer le besoin et préparer le futur des machines infernales. Manipulation éhontée sous apparences légales, bien sûr, c’est devenu une habitude.

Ce vendredi 30 juin 2017, à 17 heures,

aura lieu l’inauguration du « Parc éolien » de SAINT-SAURY.

A tous ceux qui n’auraient pas été destinataires de l’information, nous leur donnons rendez-vous ce même jour sur la route qui conduit de SAINT-SAURY à SOUSCEYRAC, à l’entrée du chemin d’accès au « Parc éolien », dès 16 heures. Nous y manifesterons pacifiquement notre inquiétude et notre opposition au massacre de nos paysages. Venez nombreux ! C’est aujourd’hui qu’il faut réagir. Quand les mâts seront montés, il sera trop tard.

*Chacun lira avec intérêt l’article paru ce matin même sur le site ECONOMIE MATIN (<newsletter@economiematin.fr>) : « Le gouvernement au pied du mur devant l’échec éolien » qui en dit long sur la situation – économique, notamment – de l’éolien en France. La révolte est quasi générale. Si elle se poursuit jusqu’ici généralement dans le calme, il est à craindre que comme nous l’annonçons depuis des mois, cela ne manque pas de tourner au vinaigre en maints endroits.

 Pour VENT DEBOUT 15, Jean-Claude MUETjeanclaudemuet@gmail.com

Sur les crêtes ( la où est réputé souffler le vent )

30 juin 2017 

C’était cet après-midi même, un an après sa mise en service, l’inauguration du « Parc » éolien de la Luzette. Vraisemblablement soucieux d’éviter les dérapages possibles, peut-être aussi un peu à cause de la météo annoncée douteuse, les organisateurs avaient choisi de déplacer la réception prévue sur le site (Cantal) vers le gymnase de Sousceyrac (Lot). La manifestation des opposants ( une trentaine, parfaitement déterminés sous et malgré la pluie battante ) a suivi le mouvement et a donc pour ce faire rallié la bourgade lotoise.

A l’intérieur du bâtiment de substitution, 150 personnes, guère plus, des élus et des gens du cru attirés vers le projet dans le cadre d’une coopérative de production. Une brochette d’élus partisans et fiers d’être là, en soutien revendiqué du progrès par le vent. Majoritairement lotois ( le projet a été soutenu conjointement par les communes de Saint-Saury (Cantal) et Sousceyrac (Lot). Très peu ou pas d’élus cantalous, les maires de Sansac-Veinazès et de Junhac, présents. Que faisaient-ils là ? Se préparer au soutien de nouveaux projets … ?

En scène, une brochette d’élus du type gôche rad-soc dite cassoulet enrubannés écharpe tricolore et discours ineptes à la clé. Et puis, vint le tour du régional de l’étape, le cantalou Michel TEYSSEDOU que l’on aura, jadis, connu bien meilleur dans ses accès oratoires. Intervention misérabiliste à souhait, taillée pour un public acquis d’avance, terminée par la livraison ad hoc d’un proverbe (?) chinois – pourquoi pas bantou ? - péniblement restitué, un peu comme ça : « … Aujourd’hui, nous sommes à la veille de très grands changements … Devant cette situation, il y a généralement deux sortes de réactions possibles : Celle de ceux qui édifient des murs et puis, heureusement, celle des autres qui construisent des moulins à vent ( entendons : nous, les partisans de l’éolien ) ! … Image désastreuse (mais s’en rend-il compte ? ) qui pourrait faire passer les intéressés pour de doux rêveurs pas très conscients des réalités. Ce qui n’est pas complètement faux.

Enfin, au moment de conclure sa pénible diatribe, le chef des hommes du progrès a fait comprendre qu’il s’appliquait à travailler encore et encore, sous-entendant par là qu’il y en aurait d’autres après la Luzette. Ah ! Bon … Mais au fait, en tant qu’élu, avec quel mandat en poche ?

Qu’il nous soit permis de rappeler à ces fortiches l’article 4 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et du citoyen (1789) :

Art. 4.La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.

Cela pour dire que rien ni personne ne peut s’arroger le droit de tout démolir, jusqu’à nos paysages les plus emblématiques, même en invoquant la plus contestable des marches au progrès. Nous y veillerons. Avis !

Manifestation bénite par le sous-Préfet de Figeac venu, semble-t-il, apporter son soutien. Un joli buffet assurément calculé pour réconforter 4 ou cinq cents personnes. Amis consommateurs d’électricité, ayez une pensée émue pour la CSPE, cette taxe dont nul, au grand jamais, ne vous a demandé s’il vous plaisait de l’acquitter. Les curieux en découvriront le montant au verso de leur facture. Bon appétit, messieurs !

Ramassés à la hâte, voici ce que l’on pouvait entendre et voir cet après-midi à l’entrée du gymnase de Sousceyrac.

Compte rendu de JC MUET pour les associations opposées au développement sans limites des parcs éoliens sur nos territoires.  

Cliquez pour agrandir. La pluie et la "délocalisation" de l'inauguration de Saint Saury à Sousceyrac n'ont pas découragé les militants opposés au développement des parcs éoliens sur les hauteurs des territoires cantaliens.

Romega 30.06.2017 18:14

Si les "messieurs de l'ARS" se rendent compte qu'il y a de la vie dans ces établissements, ils ne pourront plus faire leur travail de"gestionnaire"!!!

Commentaires

20.07 | 23:56

Du bon boulot de journaliste. J'applaudis des 2 mains ! Et j'en redemande.

26.03 | 18:58

Tellement vrai, bien vu. Merci

10.03 | 15:54

Heureusement il y a aussi une majorité de bonnes volontés même si notr...

09.03 | 12:23

Je découvre votre site, bravo j'arrive de la banlieue Parisienne, installé de...