Passer aux actes.

 

Aurillac et le Cantal, terre d’accueil…

Pour parler migrants, une idée : apporter un peu de lumière n’est pas si difficile, ceux qui n’ont rien demandent si peu.

Partis d’Afghanistan, du Mali, d’Erythrée, du Soudan, du Tchad, d’Albanie, de Guinée pour fuir la guerre, le fanatisme religieux, la misère ou le fascisme qui ne dit pas son nom, la France et les pays colonisateurs refusant d’admettre dans quel état ils ont laissé les colonies pillées des décennies durant. Des mois, parfois des années pour rejoindre la France, terre d’accueil, pays des droits de l’homme… Hasard de décisions administratives ? Volonté de retrouver des connaissances ? Contacts téléphoniques ? S’arrêter dans le Cantal… pour y vivre ou attendre d’aller ailleurs, de gré ou de force. Avant de rêver un avenir, essayer de maitriser son présent fait de papiers à remplir dans une langue inconnue, d’attente de décisions qui ne viennent pas, de menaces d’expulsion.

Parcours invraisemblables pour se retrouver au CAO (Centre d’Accueil et d’Orientation) puis au CADA (Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile) ou, pour ceux qui ont une reconnaissance de réfugiés, au CPH (Centre Provisoire d’Hébergement, géré par Forum Réfugiés).

Sur Aurillac, si la loi s’applique dans toute sa rigueur, des fonctionnaires, les associations officielles reconnues, avec l’approbation d’une poignée d’élus*, font leur (im)possible pour respecter la dignité des personnes, proposer des démarches d’apprentissage du français et d’intégration. Militants associatifs des Restos du Cœur, du Secours Populaire, de la Banque Alimentaire, de « On est fait pour s’entendre » assurent l’alimentaire et tentent de donner du sens à la vie des migrants.

Découverte de la vie au « château bas », la maison du gardien au pied du Château Saint Etienne, local prêté par la municipalité.

Jeudi 14 heures. Au rez-de-chaussée, bel accueil avec cheminée en pierre, cuisine et escalier pour accéder à l’étage aménagé en salle de cours (français, informatique essentiellement). 

Sur tous les visages, sourire généreux. Poignée de main franche. Les « bonjour tout le monde » fusent. Chaleur humaine avant tout.    

Ambiance studieuse quand la dizaine d’apprenants du moment s’installent devant les quatre ordinateurs disponibles. Première consigne, le gouffre. Certains n’ont jamais connu l’école dans leur pays d’origine, n’ont jamais utilisé la souris. Se mettre en situation d’entendre, d’écouter, de comprendre, d’appliquer, la tâche est immense. Pédagogie du goutte à goutte…

En bas, démarrage de l’atelier couture. Occasion de reprendre contact avec le métier, très bon exercice pour échanger en français.

D’autres séquences d’une heure et demie ou deux heures sont prévues dans la semaine. Pour les inscrits à l’école de la 2ème chance, cours d’informatique après 17 heures. Vendredi après midi, photo numérique…

Des aurillacois bagarrent tous les jours pour que notre territoire soit à la hauteur des enjeux humanitaires déterminants pour l’avenir de la planète.  

L’état ne peut pas tout, c’est un fait : il pourrait, au moins, ne pas laisser passer des propos indignes d’une république qui se dit « libre, égalitaire et fraternelle » quand un chanteur, du « haut » de ses 93 ans,  se laisse aller à proposer de faire le tri entre les réfugiés, à garder les gens utiles, les génies… à expulser ceux qui ne sont « rien » ?

Piller la matière grise des pays en rupture pour améliorer notre confort de riches, sera-t-il un jour considérer comme un crime contre l’humanité ?

Fraternité avec les migrants, rendez-vous

samedi 3 février, à partir de 9 heures,

parvis de l’Hôtel de ville à Aurillac.  

*Si le maire d’Aurillac s’engage personnellement avec quelques uns pour faciliter le quotidien des migrants et des bénévoles, la CABA ou le Conseil général brillent par leur « discrétion » dans cette démarche chargée d’humanité qui n’est ni de gauche ni de droite et, hélas, pas en marche non plus. 

Bernard Bonhoure.

En cliquant sur "30 janvier 2018 bis" en haut à gauche de cette page, découvrez trois documents à propos de ce sujet.

Les paroles de la chanson "Mercy" sélectionnée pour aller en finale de l'Eurovision. 

La lettre ouverte à Emmanuel Macron de Yann Moix, auteur et polémiste habituellement proche des marcheurs. 

Extrait d'un article paru dans le journal "Le Monde" du 10 janvier 2018.  

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Dans le cadre de la Semaine Interculturelle de la Ville d'Aurillac 

en partenariat et avec le soutien de la Ville d'Aurillac 

L'Association de Psychologues du Cantal 

présente

La psychologie interculturelle,

une ouverture sur les questions contemporaines. 

une conférence de Patrick Denoux 

Professeur de Psychologie Interculturelle

à l'Université Toulouse Jean Jaurès 

Samedi 10 février 2018 de 14h à 16h à l'Espace Hélitas,

boulevard Louis Dauzier à Aurillac 

Entrée gratuite. Réservations au 04.71.45.47.15.

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Voir également, en cliquant sur

"30 janvier bis" en haut à gauche de cette page,

la chronique d'un effondrement annoncé...

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Petit tour en Veinazès

Il n'est jamais trop tard pour (presque) bien faire : coup de projecteur sur l'association des gens du Veinazès qui fait un travail remarquable pour protéger le patrimoine sous toutes ses formes et anime régulièrement la vie citoyenne de cet attachant pays.

Dans sa dernière chronique, un dossier particulièrement enrichissant en cette période où l'on voit les services publics de plus en plus menacés : "les origines de la Poste dans le Veinazès". 

Pour vous mettre l'eau à la bouche, en cliquant en haut à gauche sur "30 janvier 2018", extrait de la page 15 qui donne bien le ton de cette chronique instructive et passe "comme une lettre à la poste".

Coordonnées : "Gens du Veinazès, 1 rue Teissonnières,

15130 Lafeuillade en Vézie"

www.pays-veinazes.com

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 5 ans et déjà hors sol ? 

Cour de l’école à Aurillac. La maitresse présente des lapins dans leur cage. Question spontanée d’un enfant :

« dis maitresse, ils mangent des céréales les lapins ? ». Le jeune citadin vient de confondre céréales du petit déjeuner et crottes de lapin… 

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 Les ouvriers détachés,  

ça mange moins de pain.  

Meilleur ouvrier de France en 1986, Christian Vabret n’est pas resté les deux pieds dans le même sabot cantalou. Le boulanger d'Aurillac a laissé place à l'homme d'affaires à Paris, un moment au Chili, Shanghai… mais de la Chambre des Métiers à la Présidence de l’IFPP en passant par la création de l’Ecole de Boulangerie, la gestion des affaires aurillacoises mériterait quelques éclaircissements.

Dernière aventure en cours : la reprise du Château de Salles, à Vézac, et le lancement d’une formation cuisine labellisée Paul Bocuse. Pendant les travaux d’aménagement, un retraité, en promenade, a eu la surprise de discuter avec deux ouvriers détachés polonais. Une belle façon de faire travailler les artisans locaux et de rappeler l'attractivité du Cantal.  

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 Diffamation : les faits sont têtus.

Pour réagir à une lettre anonyme qui dénonçait les conditions de vie et de travail dans une maison de retraite aurillacoise, la municipalité avait porté plainte pour diffamation. 

Aujourd'hui, 30 janvier, la France entière, union de tous les syndicats de salariés et des Directeurs, organise une journée d'action pour rappeler que les conditions d'accompagnement des personnes âgées sont indignes d'un pays riche comme le notre. Les politiques concernés finiront-ils par ouvrir les yeux et les oreilles ?

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Cantal AOP au lait cru :

les bonnes pratiques. 

En cliquant sur "30 janvier 2018 bis" en haut à gauche de cette page, découvrez la lettre-convention du "Père fromage" à ceux qui souhaiteraient, s'ils ne le font pas déjà, respecter les bonnes pratiques pour fabriquer un Cantal AOP au lait cru capable de satisfaire les consommateurs et de faire vivre correctement les producteurs. 

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"stoplinky15@free.fr" 

Le collectif  STOP LINKY 15 Invite les habitants du Cantal : 

RÉUNION D'INFORMATION

Jeudi 8 février 2018, de 18 heures à 20 heures

Maison des Associations Salle 1, Place de la Paix à Aurillac

Nous vous informerons des problèmes et des dangers que pose le nouveau compteur communicant Linky.

Problèmes aujourd’hui largement diffusés sur les médias : France 2 en décembre, la 5 le 28 janvier dans C Politique etc.

Nous engagerons la discussion et répondrons aux questions que vous vous posez, notamment celle qui revient le plus fréquemment : comment refuser légalement le compteur Linky.

Nous échangerons à cette occasion sur nos convictions et sur les démarches collectives.

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L'association "AVEC" vous invite à son 14ème café citoyen :  

L'histoire est pleine de révoltes, de dissidences, de fractures, de désobéissances. Face à l'insoutenable, depuis toujours, les hommes se sont dressés et le font encore aujourd'hui. Mais le jeu politique s'essouffle, la lassitude gagne, l'ampleur des problèmes désempare. Et les perspectives manquent dans un ciel qui s'assombrit. La colère qui nous saisit souvent peut-elle avoir un prolongement? Désobéir n'est-il pas, en dernier recours aussi une arme politique?  Sujet sensible s'il en est et que chacun abordera en conscience dans le futur café citoyen.

ZADISTES, FAUCHEURS et amateurs de PHILO sont les bienvenus...pour également témoigner et débattre  !

Remarque personnelle : dans le Cantal il serait bon de désobéir à ceux qui "font leur loi" pour commencer par faire respecter la loi commune.  B.B.

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Affaire Sansac Veinazès

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Madame le Préfet 

pourrait se faire tirer les oreilles. 

Dans la bataille du pot de terre du Masgranier à Sansac Veinazès contre les pots de fer du conseil municipal, de la Chambre d'Agriculture et de la FDSEA, la justice administrative remet les pendules à l'heure. Madame le Préfet est chargée de veiller à la bonne exécution de la décision du tribunal de Clermont Ferrand. (voir extrait jugement ci dessus)  

Rappel de la procédure (voir page 28 décembre 2017).

Monsieur Ménuel n’avait pas d’avocat et réclamait le droit d’exploiter une parcelle sur la section du Masgranier. 

La commune qui refusait de prendre en compte la demande, était défendue par la SCP Teillot (avocats à Clermont Ferrand) et réclamait 1500 euros à Monsieur Ménuel au titre de l’article L.761-1 (frais de justice pour faire simple).  

L’EARL de Biesse, le GAEC de la Garouste,  l’EARL Mas et le GAEC Cazard étaient tous les quatre défendus par la SCP Moins (avocat Aurillac) et réclamaient 1000 euros chacun à Monsieur Ménuel, au titre de l'article L.761-1. 

Extrait du jugement du tribunal administratif de Clermont Ferrand ci dessous.

Cliquez pour agrandir et faire connaissance avec l'ATEMR.

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Schizophrénie médiatique à Murat.

 Le charretier et ses obligés. 

Sur la communauté des Hautes Terres, Bernard Delcros se considère seul capable d’indiquer la marche à suivre et il ne supporte pas la moindre remarque sur la pertinence de ses choix. N’a-t’-il annoncé : nous sommes tous dans la même charrette, nous devons la tirer dans le même sens ? 

De l’audace, encore de l’audace dans la gestion du territoire. 

Comment expliquer que des élus de la communauté contactent le blog des amis de testu pour faire savoir que le ramassage des ordures a été des plus fantaisistes avec un financement insuffisant pour finir l’année… plusieurs années de suite ?  

Pour illustrer ce que Bernard Delcros appelle tirer dans le même sens, exemple de conditions d’embauche. Signatures avec  l’ATEMR de Riom es Montagnes de plus de 40 contrats de travail d’un mois, d’affilé, pour faire travailler à la Communauté de communes une même personne. 

Extrait de la présentation de l’ATEMR sur son site

« L’association A.T.E.M.R (Aménagement du Travail et de l’Emploi en Milieu Rural) est une association intermédiaire agréée par l’Unité territoriale de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DI.R.E.C.C.T.E.), qui travaille en collaboration avec de nombreux partenaires : Pôle emploi, la mission locale, les assistants sociaux de secteur…. Elle met en relation des demandeurs d’emploi et des utilisateurs recherchant une aide ponctuelle pour divers travaux d’entretien, de ménage, repassage, couture, jardinage, bricolage…Les utilisateurs de l’A.T.E.M.R bénéficient de nombreux avantages. Les personnes envoyées pour faire leurs travaux sont salariées de l‘association, l’utilisateur n’a donc aucune démarche administrative à faire. Il a une seule facture à régler par mois et, pour les particuliers, une déduction fiscale de 50% du montant de leur facture annuelle. De plus les heures sont fractionnables et le contrat peut être interrompu à tout moment. L’A.T.E.M.R offre un service d’une grande souplesse ».

Double question :

-pensez-vous que l’accueil à la Communauté de Communes de Murat, pendant plus de trois années, correspondait à une aide ponctuelle pour divers travaux… ?

-pensez-vous plutôt que Bernard Delcros avait trouvé là un excellent moyen de mettre la pression sur son personnel à des  conditions extraordinairement souples pour le Pays de Murat ?  

Il faut attirer de nouveaux médecins sur le territoire. 

Avant de partir à la retraite, le docteur Boussuge accompagne l’installation de son remplaçant dans les meilleures conditions. Silence et bouche cousue du charretier et de ses arpètes. Motif : ce médecin n’a pas fait allégeance au seigneur du coin et il a osé s’installer hors la future « maison de santé ». 

Colloque « vieillir en santé à Dijon ».

Bernard Delcros s’inscrit pour louanger le programme mis sur pieds à Murat.  

Le personnel, avec l’appui des patients et des familles des résidents de l’hôpital de Murat se met en grève parce que l’établissement va très mal.

Avec la gestion chabriesque et delcrosienne de l'hôpital de Murat, les habitants pourrront vieillir en santé... en bonne ou en mauvaise santé ? Bernard Delcros, intervenant au titre de la politique des territoires n'a pas fait mention de l'état de santé de "son " hôpital.

Commentaires

20.07 | 23:56

Du bon boulot de journaliste. J'applaudis des 2 mains ! Et j'en redemande.

26.03 | 18:58

Tellement vrai, bien vu. Merci

10.03 | 15:54

Heureusement il y a aussi une majorité de bonnes volontés même si notr...

09.03 | 12:23

Je découvre votre site, bravo j'arrive de la banlieue Parisienne, installé de...